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Matériel

Moteur au ralenti, frein à la rentabilité, un engrenage évitable

Lorsqu’un engin de construction tourne au ralenti, le terme «ralenti» est à prendre au sens propre comme au sens figuré: baisse de régime du moteur, mais aussi frein à la rentabilité.

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La mise au ralenti a un triple effet: augmentation du coût du carburant, les machines «brûlant» en quelque sorte de l’argent pour rien; une usure accrue du moteur la machine qui devra être entretenue plus régulièrement et les pièces remplacées plus fréquemment et, troisième élément, une diminution de la valeur de revente. En effet, la marche au ralenti ajoute des heures inutiles à la durée de vie de la machine, ce qui peut représenter une perte de valeur importante.

Double cause

Dès lors, comment limiter autant que possible ce ralenti? Il convient d’abord d’en identifier les causes. Volvo Construction Equipment en recense deux principales. Tout d’abord, le moteur reste en marche pendant les pauses de l'opérateur et ensuite, l’inadéquation entre le nombre et la capacité des machines, d’une part, et les tonnes par heure ou le coût par tonne cible, d’autre part.
La première cause peut être aisément éliminée. De nombreuses machines, dont les Volvo, sont en effet équipées d'une fonction d'arrêt automatique du moteur. Après quatre minutes d'inactivité, un avertissement indique que la machine s’arrêtera automatiquement dans 60 secondes. Il n’empêche, encourager les opérateurs à éteindre leurs machines pendant les pauses n’est certainement pas inutile.

La seconde cause se rencontre par exemple lorsqu’une chargeuse sur pneus tourne au ralenti en attendant qu'un transporteur arrive pour recevoir sa prochaine charge. Pour éviter ce décalage, Volvo CE travaille avec ses clients pour s'assurer qu'ils disposent de la combinaison optimale de machines pour le travail à effectuer. Pour les gros clients, le constructeur peut même effectuer une simulation à l'aide de l'outil SiteSim, qui calcule la configuration idéale du chantier, y compris les trajets que doivent emprunter les opérateurs.
Mieux encore, dans les deux cas, la connexion des machines via le système télématique CareTrack de Volvo CE et la demande d'un Insight Report permettront de voir ce qui se passe sur le chantier et, donc, de mieux contrôler les coûts.

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