Mélanges de béton durables pour l'impression 3D de brise-lames
L’Université de Gand, Besix, la start-up ResourceFull et le bureau d’ingénierie Witteveen+Bos mènent un projet de recherche conjoint sur le développement de mélanges de béton durables adaptés à l’impression de brise-lames.
Etant donné que la majeure partie des coûts de construction d’un brise-lames correspond aux ressources logistiques nécessaires pour déplacer ces ouvrages de leur site de production jusqu’au chantier de construction, la possibilité d'imprimer sur place, même éventuellement dans l’eau, serait très avantageuse. En outre, l’impression 3D permettrait de réaliser un brise-lames sur mesure, aux formes plus complexes et optimisées en fonction de la configuration des vagues locales et des courants marins. De plus, la surface ondulée, propre à la technique d'impression 3D, permettra une dissipation supplémentaire de l’énergie.
A terme, pouvoir construire un brise-lames sur mesure, aux formes optimisées en fonction de la configuration des vagues locales et des courants marins.
Mais l’impression de si grosses pièces représente un solide défi étant donné que la forte teneur en liant des mélanges imprimables actuels risque d’entraîner un craquage thermique, ainsi que des fissures de retrait au séchage associées à cette technique de production automatisée. Afin de garantir la durabilité de la pièce dans un milieu marin, les partenaires de cette recherche souhaitent développer un mélange imprimable qui réponde à toutes les exigences pour imprimer le contour ou à la fois le contour et le motif de remplissage du brise-lames.
L’impact environnemental du mélange sera également pris en compte. Si seul le contour est imprimé, un matériau de remplissage durable sera développé. Sa durabilité dans le milieu marin sera accrue par l’amélioration de la couche intermédiaire. Une fois ces défis relevés, des modèles réduits de brise-lames seront imprimés afin d’étudier leur durabilité, ainsi que leurs performances mécaniques et hydrauliques.
Ce projet de recherche est financé par The Strategic Initiative Materials (Sim) Flanders et l'Agence flamande pour l'Innovation et l'Entrepreunariat (Vlaio).