L'industrie du textile, du bois et de l'ameublement reprend espoir

L'industrie belge du textile, du bois et de l'ameublement a connu une année 2022 difficile. En effet, si la hausse du chiffre d'affaires amorcée en 2021 s'est poursuivie en 2022, pour atteindre un total de 12 milliards d'euros (+11 %), cette progression est due à la répercussion de la hausse du prix des matières premières et de l'énergie ; en réalité, selon Fedustria, on a assisté à une diminution des volumes.  
 
L'organisation qui représente ces trois secteurs n'entend toutefois pas baisser les bras. Fedustria plaide ainsi en faveur d'une politique industrielle wallonne, fédérale et européenne ambitieuse à long terme, assortie d'une stratégie claire visant à renforcer la compétitivité, à ancrer l'industrie manufacturière dans nos territoires et à attirer de nouveaux talents. « L'accompagnement et le soutien financier des pouvoirs publics, renforcés par des incitants fiscaux, sont essentiels à cet égard », souligne la représentante de Fedustria Karla Basselier. Au sein de la fédération, on entend encourager les entreprises du secteur à continuer le développement des propres services dans le domaine de la circularité, du recyclage et de la durabilité. Comme dans d'autres activités sectorielles, l'Europe pourrait jouer son rôle. En effet, les entreprises sont concernées par plusieurs nouvelles initiatives européennes ambitieuses, comme la stratégie textile européenne et le Pacte vert pour l'Europe. Fedustria plaide dès lors pour un octroi plus rapide et plus efficace des permis, et, lorsque c'est possible, pour un statu quo législatif. Enfin, la fédération met l'accent sur la recherche de talents, en particulier chez les jeunes : « En coopération avec nos centres de formation Cefret pour le textile et Woodwize pour le bois et l'ameublement, nous encourageons (...) la formation en alternance. Nos entreprises sont prêtes à accompagner les élèves sur le lieu de travail en mettant à leur disposition des mentors ».  Accéder au communiqué de Fedustria.