Malik Gourara et Laurent Elias ont tout d’abord cofondé Kingsley and Partners, une société axée sur la gestion de fortune. «Mais en 2016, suite à l’arrivée d’un troisième associé connaissant très bien le secteur de la construction et ses problèmes en matière de recrutement de personnel qualifié, nous avons décidé de créer une structure entièrement dédié à cette problématique. D’autant que nous nous sommes aperçu qu’il y avait beaucoup de choses à faire dans ce domaine et très peu d’acteurs pour le faire. C’est ainsi qu’est né DGE Construction», explique Malik Gourara, CEO de cette nouvelle entité. « Nous avons tout d’abord cherché à dépoussiérer le secteur du recrutement en travaillant simultanément sur deux axes: en optant pour un recrutement «à l’ancienne», c’est-à-dire en assurant une présence physique sur les événements, mais aussi, et surtout, en développant les outils digitaux. Une part importante de nos revenus est investie dans la mise en place de méthodes alternatives aux classiques job boards, comme les événements de networking, les business clubs ou les salons professionnels spécialisés. Concrètement, nous venons apporter quelque chose de nouveau à des structures qui existaient déjà en y ajoutant une expertise très pointue et une approche fortement ancrée dans l’ère digitale.»
Il faut dire que le marché du recrutement a fort changé en moins de dix ans. Auparavant, les employeurs postaient leur offres d’emploi et les candidats y répondaient. Pour les fonctions très pointues, les entreprises recouraient à des chasseurs de têtes. « Mais aujourd’hui, les deux facettes s’entremêlent. D’autant que les demandes ont changé, elles aussi: les employeurs sont à la recherche de profils de plus en plus spécifiques et pointus, lesquels n’écument pas les circuits traditionnels de la recherche d’emploi.»
Trouver du personnel qualifié c’est bien, mais le conserver c’est encore mieux
Dans cette optique, DGE Construction a également centré ses recherches sur des candidats « qualitatifs ». «C’est ce que nos clients – promoteurs immobilier, entreprises de construction, architectes, bureaux d’études – recherchent prioritairement. 80% des entreprises qui s’adressent à nous sont des structures importantes: en général au minimum classe 7 pour les constructeurs et des bureaux d’une vingtaine de collaborateurs en ce qui concerne les agences d’architecture. Avec les employeurs on discute énormément en amont pour qualifier le job au plus près de leurs attentes, soit 4 à 5 pages de description de profil au bas mot…» Pour ce type de profil, il s’avère que c’est rarement le salaire qui pose problème et, outre l’expertise, c’est essentiellement l’expérience qui est recherchée, au minimum 3 ans. Bref, dans ce contexte, DGE Construction a fait de la recherche de la « perle rare » son cœur de métier. Avec tous les risques que cela suppose: «nous travaillons au succès, ce qui veut dire que nous ne sommes rémunérés que si nous satisfaisons à la demande», souligne Malik Gourara. «Ceci dit, avec les employeurs qui recourent à nos services, nous ne veillons pas seulement à rechercher les profils adéquats, nous mettons également notre expertise à leur disposition pour garantir la rétention de ces talents.» Car le défi aujourd’hui consiste non seulement à trouver du personnel qualifié mais également à le conserver, ce qui passe par des projets à la hauteur des attentes de ce type de profils qui n’a généralement pas à se soucier de trouver du travail.
Autres temps, autres mœurs: dans sa recherche de profils très pointus pour la construction, DGE Construction a opté pour une approche fortement ancrée dans l’ère digitale.
Expertise, détermination, bienveillance: la sainte-trinité de DGE Construction
L’encadrement de «talents» est l’autre facette du métier de DGE Construction. «Nous travaillons sur les deux segments: outre la recherche de profils spécifiques pour des entreprises du secteurs de la construction, nous encadrons, conseillons et aiguillons également des personnes à la recherche de nouveaux défis.» Les profils qui s’adressent à DGE Construction sont très variés, «même s’il s’agit généralement de gens dotés d’une certaine expérience dans leurs domaines respectifs et très rarement de jeunes qui sortent de l’école.» Il peut s’agir de profils qui ne proviennent pas nécessairement du secteur de la construction mais qui pourraient pourtant y trouver motif à un épanouissement professionnel. Le défi consiste alors à les convaincre. Le secteur de la construction devient de plus en plus attractif et, loin de l’image traditionnel du travail sur chantier, propose désormais des débouchés dans des domaines de très haute technologie (automatisation, robotique, cobotique, …)… Ce que les éventuels candidats ne savent pas toujours. «Il nous appartient alors de rendre l’image du secteur plus attractive en faisant connaître les nombreuses opportunités offertes par la construction à des talents disposant de compétences très pointues.»
Pour ce faire, DGE Construction peut se reposer sur une organisation qui se distingue par l'extrême spécialisation de ses consultants, et cela à double titre: sur un domaine d'activité précis et sur une zone géographique délimitée. «Cela leur donne une connaissance très fine de leurs marchés. Par ailleurs, nous mettons un point d'honneur à ce qu'ils accèdent en continu à des formations tant internes qu'externes, afin qu'ils ne cessent jamais de gagner en efficacité. Ceci étant, outre notre expertise, nous avons l’humilité de croire que l'une de nos plus importantes qualités doit être l'écoute, qu'il s'agisse des besoins de nos clients, des attentes de nos talents, de l'évolution de nos marchés ou encore des innovations qui réinventent chaque jour notre métier. Nous voulons être bien plus que de simples «traders» de CV. Enfin, notre méthode est entièrement basée sur le risque 0, cela veut concrètement dire que l'ensemble des étapes pré-embauche sont totalement gratuites pour nos clients et que l'accompagnement que nous proposons à nos talents est intégralement gratuit.»