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Technique & technologie

Le professeur De Troch de l’Université de Gand au chevet de Fort Boyard

Professeur de génie côtier et fluvial à l’université de Gand, Peter De Troch a été sollicité dans le cadre du chantier de réfection du fort Boyard en Charente-Maritime.

Afin de détecter l'effet de la houle sur les fondations du fort Boyard, les équipes chargées de sa restauration ont fait appel à l'expertise de Peter Troch, professeur d'engineering côtier à l'université de Gand.

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Hervé (creativve commons)

Particulièrement apprécié d'un public international du fait de sa déclinaison dans un grand nombre de pays, l'émission télévisée autour du fort le plus connu du paysage audio-visuel français encaisse de plus en plus mal les assauts de la mer.

Afin d'aider à caractériser les effets de la mer sur ses fondations, les responsables de sa restauration ont décidé de faire appel à l'expertise de Peter De Troch, professeur à l'université de Gand où il enseigne le génie côtier et fluvial au sein du département de génie civil de l'université de Gand. C'est là que les scientifiques ont effectué une étude sur l'impact des vagues en modélisant l'ancienne forteresse militaire grâce à une imprimante 3D.

Haut de deux mètres, ce modèle réduit est trente fois plus petit que l'original, mais il a permis de vérifier l'impact des vagues en étant placé dans un bassin de 900 m² dans lequel des vagues artificielles ont été générées afin de reproduire aussi fidèlement que possible les conditions auxquelles le fort est confronté. En particulier, les scientifiques ont tenté d'éprouver l’efficacité et la stabilité d'un grand brise-lame prévu à l’avant du fort et du port d’attache à l’arrière.

Lancé en ce mois de juillet, le chantier est prévu jusqu'en 2028. Les travaux visant à protéger et reconstituer la structure (risberme, éperon nord, havre d’accostage) représentent un investissement estimé à 36,6 millions d’euros hors taxes. Pour couvrir cette importante dépense, le Conseil départemental de la Charente‑Maritime a voté une autorisation de programme s’élevant à 44 millions d’euros taxes comprises, intégrant notamment les éventuels coûts supplémentaires et les financements publics apportés par l'État, par les communes et par le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement du département. 

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