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Sécurité

Le chat parti (pendant les congés du bâtiment), les souris volent

Avec les congés du bâtiment qui arrivent ressurgit l'angoisse des gestionnaires de chantier de voir leur matériel laissé à la portée des voleurs, toujours plus nombreux. La progression est confirmée par une étude récente menée pour le compte de BauWatch, le spécialiste de la surveillance des chantiers.

Chez Louis De Waele, on veille à bien protéger les chantiers comme celui du Pacheco, en plein coeur de Bruxelles.

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BauWatch

Pas moins de 68% des personnes interrogées indiquent avoir été victimes d'un vol au cours de l'année écoulée, et un tiers y sont même confrontés tous les quelques mois. Ce qui est également frappant, c'est que 63 % des personnes interrogées ont été approchées par des personnes tentant de vendre du matériel volé. Ce sont les constats inquiétants dressés sur base des résultats de l'enquête menée pour le compte de BauWatch. Le plus souvent, en cours d'année, les faits sont perpétrés en profitant des allées et venues habituelles des ouvriers de l'entreprise de construction, des sous-traitants, mais aussi des fournisseurs. Et une fois arrivés les congés de la construction, si du matériel est laissé sur place sans surveillance particulière, le risque est donc grand de voir la fréquence et l'importance des vols augmenter dans des proportions considérables.  
 
Au-delà du préjudice financier lié à la disparition du matériel souvent coûteux utilisé par le secteur, c'est aussi le risque de voir des retards s'accumuler lors de la reprise du chantier. Rappelons à cet égard, que le secteur n'a pas une minute à perdre dans son planning, déjà plombé par les retards accumulés en raison des conditions météo désastreuses enregistrées au cours du premier semestre. Selon l'enquête menée pour BauWatch, dans des conditions habituelles, le fait d'être confronté à un vol entraîne un retard allant d'une à deux semaines, voire trois semaines pour une entreprise sur cinq confrontée à ce genre de mésaventure. Chez Louis De Waele, Christian Goedertier est bien placé pour parler de l'importance du contrôle des chantiers comme celui de Pacheco, en plein cœur de Bruxelles, où deux caméras de surveillance ont été installée pour veiller au grain.   

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