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Salons et événements

Comment préparer l'industrie lourde européenne à la neutralité carbone en 2050?

Du 28 et 29 juin, le congrès international Sustainable Industrial Manufacturing prendra place à Brussels Expo. Celui-ci souhaite proposer des solutions pour les industries de l'acier, du béton, du verre, de l'aluminium et de la chimie pour relever un des principaux défis des prochaines décennies: la neutralité carbone.

Industrie lourde et neutralité carbone
Adobe Stock
La transformation de l'industrie lourde est l'un des principaux défis des prochaines décennies. Les grandes quantités d'émissions de gaz à effet de serre - 30 % des émissions de CO2 dans le monde - doivent être réduites de manière significative. Les progrès réalisés par étapes ne sont plus suffisants pour atteindre les objectifs climatiques de 2050, à savoir la neutralité carbone de l'UE. Un changement radical est nécessaire. Comment l'industrie sidérurgique va-t-elle passer aux énergies renouvelables ? Quelles sont les exigences d'une industrie chimique neutre en carbone ? Quelles technologies durables peuvent être appliquées ? La digitalisation est-elle la solution ? Le congrès internationale Sustainable Industrial Manufacturing (SIM) propose des solutions pour les industries de l'acier, du béton, du verre, de l'aluminium et de la chimie au cours de cet événement de deux jours, les 28 et 29 juin, à Brussels Expo. 

La transition est un défi     

La production de l'industrie lourde est couverte par le système d'échange de quotas d'émission de l’UE (SEQE-UE). Ce système limite les émissions de gaz à effet de serre de plus de 12.000 centrales électriques et usines dans 31 pays. Le SEQE-UE couvre environ 45 % des émissions de gaz à effet de serre dans l'UE. Cependant, malgré ces améliorations, l'industrie reste responsable d'une charge importante sur l’environnement en termes de pollution et de production de déchets.   
 
La transformation vers la neutralité climatique est donc une tâche particulièrement difficile. Une action planifiée, innovante et coopérative semble être le message. La coalition d'experts derrière la conférence SIM organise des événements régionaux dans le monde entier pour proposer des solutions à la production industrielle à forte intensité énergétique vers le développement durable.    
 
« Des solutions existent pour rendre l'industrie lourde neutre en carbone. Mais pour réussir cette transition, le changement doit être synonyme de prospérité économique, d'efficacité, d'emplois et d'un avenir meilleur. L'ensemble du secteur doit travailler ensemble pour y parvenir. Réunir des cadres supérieurs de différents secteurs manufacturiers constituerait une véritable avancée. Ce type de transfert de connaissances est essentiel et c'est exactement ce que nous voulons réaliser avec SIM », explique Nadine Bloxsome, directrice des événements du SIM.  

Energy, Environnement & Evolve, les trois piliers du congrès  

SIM se concentre sur trois sujets très actuels : l'énergie, le climat et l'évolution. Pour chaque sujet, les possibilités de production durable de bout en bout sont présentées. Par exemple, les sessions sur l'énergie se concentrent sur les investissements nécessaires pour financer la transition énergétique, sur des projets industriels réels et des solutions appliquées, ainsi que le buzz autour de l'hydrogène.   
Plus de 110 orateurs de premier plan issus de différentes autorités (Commission européenne - Agence européenne pour l'environnement - Banque européenne d'investissement - Agence internationale de l'énergie) et de grands noms de l'industrie lourde (Volvo - IBM - Total Energies - Arcelor Mittal - Hydro - AGC Glass Europe - Holcim - BASF) seront présents à ce congrès de deux jours pour partager leurs visions, échanger des idées et faire évoluer le secteur.

La digitalisation est-elle la solution ?  

L'intelligence artificielle, l'automatisation, l'apprentissage automatique et les nouveaux gadgets technologiques font leurs preuves sur la voie de la neutralité carbone, mais il reste encore du travail à faire. Les entreprises devront adapter leurs modèles commerciaux, leurs infrastructures et leurs processus pour exploiter pleinement les possibilités offertes.    
« La majeure partie de la réduction des émissions de CO2 d'ici à 2030 proviendra de technologies qui sont déjà sur le marché aujourd'hui. Mais d'ici 2050, près de la moitié des réductions proviendront de technologies qui sont actuellement en phase de démonstration ou de prototype. Des efforts d'innovation majeurs sont nécessaires cette décennie pour mettre ces nouvelles technologies sur le marché », indique l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
 
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