Six entreprises de construction sur dix seraient favorables à une heure d'hiver permanente
Selon une enquête menée par Embuild, une grande majorité d'entreprises de construction se montre en faveur de l'adoption permanente de l'heure d'hiver, actuellement en vigueur ce week-end. Cette perspective, offrant des avantages en termes de luminosité matinale pour les chantiers, suscite un intérêt particulier, notamment pour les travaux en extérieur. Néanmoins, des débats persistants subsistent concernant l'application uniforme de cette mesure à travers l'Europe, en raison de désaccords entre les États membres.
La préférence des entreprises de construction va à l'heure d'hiver... permanente.
Depuis des années, le débat fait rage : faut-il garder l’heure d’hiver ou faut-il au contraire abandonner ce changement d’heure ? A travers toute l'Europe, les avis divergent fortement. Et les arguments des uns continuent de s’opposer aux arguments des autres. Du point de vue des entreprises de construction toutefois, il semble qu’une légère majorité se prononcent en faveur du passage à une heure d’hiver permanente. Ce changement permettrait en effet de démarrer plus tôt les chantiers tôt le matin, en profitant plus rapidement de la lumière naturelle. D’après les résultats de l’enquête menée par Embuild, 60 % des entreprises de construction approuveraient cette idée. Et le pourcentage grimpe même à 70% lorsqu’on se concentre sur les entreprises de construction dont l’activité se concentre sur des chantiers extérieurs comme le gros-œuvre ou les travaux d'infrastructure.
L’administrateur délégué d’Embuild ne se berce toutefois pas d’illusions : de manière générale, et en particulier chez les gens qui ne sont guère amenés à travailler tôt le matin, la préférence va beaucoup plus souvent à l’abandon de l’heure d’hiver, car ce système raccourcit sensiblement les soirées et les rend plus sombres. Niko Demeester souligne par ailleurs que les entreprises qui adoptent un point de vue opposé au point de vue des entreprises de construction motivent davantage leur choix par des éléments d'ordre social, les arguments professionnels étant souvent escamotés.