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Ressources humaines

La construction souhaite accueillir les ouvriers Ukrainiens

Souffrant d’un exode des travailleurs ukrainiens partis défendre leur pays à la demande de leur président, le secteur de la construction souhaite accueillir ceux qui sont en fuite pour travailler aux conditions de salaires et de travail belges.

CC conflit ukrainien ouvrier
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La guerre en Ukraine a eu des conséquences sur les entreprises de construction, dont les sous-traitants emploient des travailleurs ukrainiens détachés partis rejoindre leur pays à la demande de leur président. Une situation qui pourrait provoquer des retards dans l’exécution des chantiers. En effet, un recensement réalisé par la Confédération Construction à la fin de l’année passée démontre qu’il y a environ 2.500 travailleurs ukrainiens détachés qui travaillaient sur des chantiers de construction en Belgique. Seuls les détachés Polonais (6000) et les Néerlandais (un peu plus de 2500) sont plus représentés dans le secteur de la construction en Belgique. Les entreprises confrontées à des retards peuvent exceptionnellement demander une prolongation du délai d’exécution au maître d’ouvrage.
 
Mais ce conflit armé a également poussé de nombreux Ukrainiens a fuir leur pays. Si la directive européenne sur la «protection temporaire» venait à être activée, les citoyens ukrainiens en Europe pourraient se voir attribuer un permis de séjour d'au moins un an et le droit de travailler.
 
Niko Demeester, CEO de la Confédération Construction: «Nous devons accueillir les Ukrainiens du mieux possible, car ce qu'ils vivent actuellement est un véritable cauchemar. S'ils veulent travailler rapidement et temporairement - car nous espérons surtout que les combats cessent très bientôt en Ukraine - ils sont en tout cas les bienvenus dans le secteur de la construction pour travailler au salaire et aux conditions de travail belges, en tenant compte de toutes les règles de sécurité. Pour le moment, nous disposons de 18 000 offres d'emploi vacantes et il y aura également beaucoup de travail dans les mois et les années à venir grâce aux plans de relance européens, fédéraux et régionaux, et à la suite de la reconstruction des zones inondées, au Green Deal, etc.»
 
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