La construction est le secteur leader des métiers en pénurie
La nouvelle liste des fonctions critiques et métiers en pénurie du Forem pour l’année 2022 a été publiée. Sur les 141 métiers concernés, 89 métiers sont en pénurie et 52 en situation critique. Et la construction tient le haut du palmier, avec 23 métiers sur les 141 listés.
Même si l’on pourrait dire qu’elle enfonce une porte ouverte, la nouvelle liste des métiers en pénurie du Forem à l’avantage de servir de rappel. La construction a besoin de mains d’œuvres, et c’est un euphémisme. Les maçons et les soudeurs ne sont pas les seuls à souffrir d’un déficit d’image, 21 autres métiers de la construction font également le même triste constat:
- Carreleur – Carreleuse
- Charpentier – Charpentière
- Chef de chantier - Cheffe de chantier
- Chef d'équipe dans la construction - Cheffe d'équipe dans la construction
- Conducteur de grue à tour - Conductrice de grue à tour
- Conducteur de travaux - Conductrice de travaux
- Conducteur d'engins de terrassement - Conductrice d'engins de terrassement
- Couvreur – Couvreuse
- Dessinateur de la construction - Dessinatrice de la construction
- Isoleur de gros oeuvre et toiture - Isolatrice de gros œuvre et toiture
- Maçon – Maçonne
- Menuisier – Menuisière
- Métreur – Métreuse
- Monteur en climatisation /dispositifs de ventilation - Monteuse en climatisation /dispositifs de ventilation
- Monteur en sanitaire et chauffage - Monteuse en sanitaire et chauffage
- Ouvrier de voirie - Ouvrière de voirie
- Plafonneur – Plafonneuse
- Poseur de canalisations - Poseuse de canalisations
- Soudeur – Soudeuse
- Technicien de bureau d'études en construction - Technicienne de bureau d'études en construction
- Tôlier en carrosserie - Tôlière en carrosserie
- Tuyauteur – Tuyauteuse
- Vitrier - Vitrière
En plus de lister les métiers, le Forem analyse les causes de chaque pénurie, et surtout l’état démographique de la main-d’œuvre. Et il y a du souci à se faire : pour certaines fonctions (soudeur, carreleur,…), les départs à la pension seront massifs dans les années à venir et ne seront pas compensables. Trop peu de jeunes actifs wallons rejoindront le marché du travail en parallèle.