La Belgique 25e sur 75 au classement mondial de la main-d’œuvre

Pour ce faire, les analystes ont passé au peigne fin 90 critères-clés sur le marché du travail, répartis en 4 catégories: la disponibilité de la main-d’œuvre, le coût du travail, le cadre réglementaire et la productivité. La Belgique occupe  une honorable 25^e place (sur 75) au niveau mondial et la 14^e place (sur 40) dans la région Emea (Europe-Moyen-Orient-Afrique).

C’est la Nouvelle-Zélande qui occupe la tête du classement mondial devant Hong Kong, Singapour, le Canada et les Etats-Unis. Et sur le Vieux continent, les premières places sont occupées par l’Irlande, le Royaume-Uni, le Danemark, l’Estonie et les Pays-Bas.

La Belgique a des atouts à faire valoir…

Avec sa 25^e place au niveau mondial et sa 14^e place au niveau Emea, la Belgique peut faire valoir des atouts, même si le rapport pointe également les faiblesses récurrentes de notre marché du travail.

Au rayon des forces, la Belgique peut s’appuyer sur une main-d’œuvre qualifiée, disposant de bonnes connaissances linguistiques. Un léger bémol toutefois: avec un taux d’emploi de 62,8% et une population active vieillissante, notre marché du travail risque d’être confronté à des pénuries croissantes de talents à l’avenir.

… mais aussi des faiblesses récurrentes

Malgré les mesures prises pour réduire le coût de travail, ce critère reste le talon d’Achille de la Belgique, alors que les entreprises sont continuellement sous pression au niveau financier. Par ailleurs, si notre cadre réglementaire s’est amélioré, le baromètre de Manpower pointe nos légendaires lourdeurs administratives. Enfin, La Belgique pourrait mieux faire au niveau de sa productivité, notamment au niveau de l’efficience du marché du travail. Notre pays peut cependant se targuer d’un excellent niveau d’équipement technologique.