Charte Erasmus+ pour l’Iata de Namur et le centre Ifapme de Liège-Huy-Waremme
Pour la première fois depuis le lancement de cette initiative en 2015, deux opérateurs wallons ont reçu la Charte Erasmus+ pour la mobilité de l’enseignement et de la formation professionnelle (Charte Efp).
Il s’agit de l’Iata (Institut d’enseignement technique et professionnel) de Namur et du centre Ifapme Liège-Huy-Waremme (centre du réseau de l’Institut wallon de Formation en Alternance).
L’obtention de la Charte Efp facilite l’accès à la mobilité européenne grâce à une procédure de candidature simplifiée. Dès lors, les deux établissements pourront soumettre leur demande budgétaire sans devoir remplir le formulaire de candidature classique et en comptant sur un financement assuré. Grâce au budget réservé aux organismes accrédités, l’Iata et le centre Ifapme Liège-Huy-Waremme augmenteront considérablement le volume potentiel d’apprenants pouvant effectuer un stage dans un autre pays européen.
Avec cette Charte, la Commission européenne entend accorder une visibilité accrue aux organismes d’Efp accrédités dans toute l’Europe, stimuler des collaborations étroites entre organismes issus de différents pays et promouvoir l’apprentissage des langues étrangères et l’échange de bonnes pratiques dans ce secteur.
L’enjeu est de taille en Fédération Wallonie-Bruxelles puisque la participation au programme des écoles et des opérateurs du secteur est encore faible au regard du budget européen disponible.
Les voyages forment la jeunesse
En obtenant la Charte Efp, ces deux opérateurs vont donc pouvoir systématiser l’envoi régulier d’apprenants dans un autre pays et permettre ainsi la création de flux de formations dans certains secteurs. «Permettre à nos jeunes apprenants d’aller se perfectionner à l’étranger dans certaines filières et surtout dans des secteurs de pointe est une priorité non seulement européenne, mais également wallonne», souligne Pierre-Yves Jeholet, le ministre wallon de l’Emploi et de la Formation.
Pour rappel, depuis 1995, date à laquelle la mobilité des apprenants a été lancée sous l’égide du programme Leonardo da Vinci, on a pu constater un regain d’intérêt de ce secteur pour la mobilité européenne. En effet, plus de 5.300 apprenants sont déjà partis se former ou se perfectionner dans un autre pays.