Accidents sur chantier en baisse, mais n’arrêtons pas le combat
Les accidents sur chantier sont la bête noire des entreprises de construction. En plus des drames humains que cela entraîne malheureusement dans les cas les plus graves, les accidents de travail ont en effet une série de conséquences dommageables. L'amélioration des chiffres donne donc au secteur de bonnes raisons de se réjouir, et l'encourage à poursuivre ses efforts dans la même direction.
Le nombre d'accidents de travail avec au moins un jour d'incapacité a baissé de 3,3% en 2023.

C'est suffisamment rare pour être souligné : la baisse des accidents de travail a été deux fois plus élevée dans la construction que dans la moyenne de l’économie en 2023. Ainsi, pour cette année, Le nombre d’accidents de travail dans le secteur de la construction et de l’installation avec au moins un jour d’incapacité a baissé de 3,3% selon les derniers chiffres de FEDRIS, l’agence fédérale des risques professionnels. Cette baisse est deux fois plus élevée que celle des accidents de travail dans tous les secteurs (-1,7%).
Malgré ces bons chiffres, le secteur ne veut pas en rester là. En matière de sécurité, il y a toujours mieux à faire, car un accident est toujours un accident de trop. Cete évidence amène l'administrateur délégué d’Embuild Niko Demeester à remarteler que les entrepreneurs doivent toujours avoir en tête que la formation de base à la sécurité (par ailleurs obligatoire depuis 2023 pour toutes les personnes actives sur un chantier) est d'une grande aide dans l'amélioration des statistiques. Et il en va de même pour la numérisation qui est loin d'être un gadget, et qui est réellement d'une grande aide dans le secteur.
Concrètement, huit heures sont obligatoires pour chaque personne amenée à travailler sur chantier afin de contribuer à y améliorer la sécurité. Et ceux qui ne se soumettent pas à cette obligation risquent la sanction, sans parler des risques inconsidérés pris sur chantier évidemment. Cette obligation vaut pour les indépendants et les sous-traitants, mais aussi pour les entrepreneurs principaux si la chaîne est insuffisamment contrôlée.