8 entreprises de construction sur 10 respectent les congés collectifs estivaux
Selon une enquête réalisée par Embuild, 80 % des entreprises de construction et d'installation suivent la fermeture collective pendant les vacances dans leur région, tandis qu’elles sont 20 % à ne pas se conformer pas à cette réglementation. Un non-alignement le plus souvent justifié par des raisons commerciales et par le souhait de rattraper les retards accumulés en raison du mauvais temps.
Sur les 205 entreprises interrogées par Embuild, 8 entreprises de construction et d'installation sur 10 suivent le système des congés adaptés de la construction, avec un calendrier adapté en fonction de la zone où les entreprises de construction sont installées. Dans chaque province ou région, un système de congés collectifs est en effet appliqué à titre indicatif. La fermeture estivale varie ainsi selon les provinces, s'étendant parfois jusqu'à la première moitié d'août.
Néanmoins, 20 % des entreprises ne respectent pas cette réglementation, préférant poursuivre leurs activités. Il faut rappeler que ces congés collectifs ne sont pas obligatoires, et que des dérogations sont accordées en concertation avec les travailleurs des entreprises concernées. Pour les 20 % d'entreprises qui ne se conforment pas aux congés collectifs, des accords sont conclus avec les travailleurs ou les syndicats. Parmi ces entreprises, 24 % le font pour des raisons commerciales, comme la présence de chantiers dans d'autres provinces ou régions où un autre système de congés est appliqué. Certaines cherchent également à rattraper les retards dus au printemps pluvieux, tandis que d'autres profitent de la forte demande pour concrétiser des commandes sans se mettre en retard dans leur planning.
Le comportement est assez semblable chez les entrepreneurs indépendants. Ainsi, l'enquête révèle que 25 % des indépendants sans personnel et que les chefs d'entreprise continuent à travailler pendant les congés du bâtiment, restant ainsi disponibles pour les clients et/ou profitant de cette trève estivale pour s’acquitter de tâches administratives.
Cet arrêt estival a pour conséquence de placer les entreprises de construction devant un défi particulier : celui de trouver des étudiants prêts à travailler sur chantier. Lorsqu’ils en trouvent, 28 % sont affectés à des travaux en atelier ; tandis que 20 % sont occupés à des tâches administratives.