Une autre vision de l’habitat urbain
L’Arbre Blanc, œuvre architecturale iconique née de l’imagination des architectes Nicolas Laisné, Manal Rachdi, Dimitri Roussel et du japonais Sou Fujimoto, dont c’était la première en Europe, a pris vie à Montpellier.
L’Arbre Blanc doit également sa réalisation à un groupe de promoteurs régionaux qui ont cru en ce projet unique. Au départ: un concours lancé par la ville de Montpellier soucieuse d’enrichir son patrimoine architectural. A l’arrivée: un rêve né dans un atelier tokyoïte qui se déploie désormais avec grâce dans le ciel montpelliérain et fait la différence par son parti pris architectural et sa conception moderne et durable.
Les promoteurs en question sont Promeo, Evolis Promotion, Crédit Agricole Languedoc Immobilier Promotion et Opalia.
Vivre dedans et dehors
L’idée de départ de l’Arbre Blanc repose sur un bâtiment qui répond à la nécessité d’habiter en centre-ville pour limiter les déplacements en voiture, tout en bénéficiant des qualités d’une maison individuelle. D’où la présence de très grandes terrasses déployées en éventail et qui prolongent les logements, permettant aux occupants d’habiter à la fois dedans et dehors. Logique pour une métropole baignée de soleil 80% de l’année.
Mais le bâtiment compte aussi de nombreux lieux de vie avec des espaces publics au rez-de-chaussée et au 1er étage (restaurant, espace de co-working et galerie d’art), le tout couronné par un toit panoramique avec un bar accessible au public et un espace réservé aux résidents.
Prouesses techniques et architecturales
L’Arbre Blanc domine de près de 50 mètres les quartiers Port Marianne et Antigone et compte 112 appartements répartis sur 17 étages. Le chantier, réalisé en trois ans, a mobilisé jusqu’à 1.500 personnes. Parmi les prouesses architecturales et techniques du chantier, on notera avant tout la conception des terrasses, avec des porte-à-faux inédits allant jusqu’à 7,5 mètres de long. Pour leur pose aux différents étages, une technique inspirée du pont levis a été imaginée et une grue dotée d’une plateforme réalisée sur mesure avec un contrepoids motorisé a été utilisée. Chaque terrasse est équipée de pare-vents et peut soutenir jusqu’à 350 kg/m2.
Les ombrières (structures destinées à fournir de l’ombre), qui se veulent les plus grandes d’Europe, sont, elle aussi, emblématiques de l’immeuble. Hormis leur fonction propre, elle forment aussi des ombres qui vont et viennent tout au long de la journée.
Plus globalement et de manière un peu emphatique, l’Arbre Blanc se veut le reflet d’un mouvement architectural qui s’amorce: celui d’un urbanisme du XXIe siècle, au sein duquel l’environnement et le sociétal s’insèrent efficacement pour servir le bien-être et l’épanouissement de chacun. Joli programme!
L’Arbre Blanc en chiffres
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