Quantum Biospace franchit une nouvelle étape importante, mais la course n'est pas finie…
Le vaste projet immobilier initié par BVI.EU autour d'un hub pharmatech, biotech et deeptech à Wavre, non loin des installations de GSK, vient de recevoir le permis unique sollicité. Quelques obstacles sont toutefois encore à surmonter avant de voir tous les feux passer au vert.
Le vaste projet Quantum Biospace vient de se voir délivrer son permis unique.
Bien connu pour le développement impressionnant de ses groupes d'unités pour PME un peu partout dans le pays et à l'étranger, BVI.EU a dans sa besace des projets plus imposants. En fait notamment partie le projet de hub pharmatech, biotech et deeptech programmé dans le zoning de Wavre nord, à proximité du vaste campus occupé par le spécialiste mondial des vaccins GSK.
Prévu sur un terrain d'un peu moins de 20 hectares, le projet est prévu pour déployer une surface totale construite d’environ 63.000 m² dont 25.500 m² seraient prévus pour la recherche et le développement (laboratoires, bureaux, salles blanches), 32.500 m² pour la production, la commercialisation et des services logistique, 5.500 m² dédiés aux espaces communs (restaurant, centre de conférences et même hôtel).
Le projet se donne comme ambition de renforcer la place de la Belgique comme hub européen de l’innovation biopharmaceutique. Avec une localisation idéale à moins de 30 km de Bruxelles, située sur un spot wallon stratégique (non loin de deux pôles universitaires importants, à proximité de Bruxelles, de la Flandre, d'un réseau autoroutier important et de deux aéroports), le projet a certes de nombreux atouts en main, mais sa genèse a commencé à une époque où l'on n'imaginait pas le désordre qu'aurait pu provoquer le nouveau président américain dans le commerce international. Et à cet égard, le secteur pharmaceutique est l'un de ceux qui a le plus encaissé de coups ces dernières semaines.
Certains grands groupes ont visiblement déjà changé de cap en décidant de rapatrier leur production sur le sol américain. C'est le cas d'Eli Lilly qui a finalement décidé d'investir 5,9 milliards pour la construction d'une nouvelle usine à Houston, mais aussi de Novartis, de Roche, de Johnson & Johnson et de quelques autres acteurs importants du secteur. Il reste donc à espérer que les acteurs qui font le choix de garder leur production en Europe soient assez nombreux pour remplir les m³ prévus à Wavre.