Le pavillon chinois va enfin pouvoir bénéficier de l'attention et des soins qu'il mérite
Laissé à son triste sort en raison de problème de stabilité lié à la faible épaisseur de la dalle, le pavillon chinois va enfin pouvoir recevoir les soins qu'il mérite à la faveur de la création d'une asbl.
Construit à l'occasion de l'exposition universelle de '58, on se souvient que le pavillon chinois (qui n'avait pas vocation à subsister après l'exposition) avait été maintenu. Avec les années qui ont passé, ce bâtiment propriété de l'Etat belge, et plus précisément placé sous la gestion des Musées royaux d'Art et d'Histoire, l'édifice s'est dégradé, au point que le public n'a plus pu y accéder depuis 2013. En décembre 2019, le bâtiment a bénéficié d'un classement par la Région de Bruxelles-Capitale.
Récemment, le gouvernement fédéral sortant a co-créé une association sans but lucratif réunissant la Régie des bâtiments, le ministère des Affaires étrangères, ainsi que le secteur privé d'où viendront les fonds nécessaires pour la restauration du bâtiment classé. Avec la baronne Diane Hennebert -qui s'est déjà illustrée dans d'autres restauration de bâtiments historiques- qui évoluera à la tête de cette asbl. Diane Hennebert n'est pas une inconnue dans le domaine de la restauration de biens classés puisqu'elle est déjà connue pour son travail sur la restauration de l'Hôtel Solvay, un chef-d'œuvre de l'architecte Victor Horta, à Bruxelles.