A 50 ans, la Tour des Pensions veut se payer un sérieux lifting
Electricité, chauffage, climatisation, réfection de façade... La Tour du Midi a connaître un chantier qui devrait s'établir par phases avec sans doute un regroupement de (certains) occupants sur une partie des 38 étages.
Plus connue sous le nom de Tour des Pensions, la Tour du Midi a été construite en 1962.
Haute de 38 étages, la Tour des Pensions, également appelée Tour du Midi, est installée dans le paysage bruxellois depuis longtemps déjà : le début de sa construction remonte à 1962 pour un chantier qui aura duré près de cinq ans. Après cinquante années de service et après plusieurs chantiers de modernisation intervenus en 1986 (transformateurs haute tension), en 1990 (remplacement des façades vitrées, désamiantage, réseau électrique), 1997 (hall d’entrée), 2002 et 2006 (modernisation des bureaux, éclairage, airco...), la Tour se prépare à engager une nouvelle série d'interventions techniques majeures. Celles-ci portent sur les systèmes techniques : électricité, chauffage, climatisation….
Il s'agit en l'espèce de rendre les bureaux plus agréables, plus confortables et plus adaptés aux standards actuels de la vie quotidienne des travailleurs. La façade va elle aussi faire l'objet d'une intervention afin d'améliorer l'efficacité énergétique de la Tour. A terme, cela pourrait permettre au bâtiment de réduire sa consommation d'énergie de près de 65%. Pour ne pas chambouler le travail de tous les occupants, les travaux vont être phasés. Il semble avoir été envisagé de rassembler les occupants sur plusieurs étages afin de laisser libre court au chantier.
D'un montant de près de 178 millions d'euros, les coûts de l'opération ont été évoqués ce jour par le ministre des Pensions Jan Jambon au Parlement pour donner suite à une interpellation de la députée Open VLD Alexia Bertrand. Un montant que d'aucuns jugent particulièrement élevé, mais que le ministre défend pour sa part en avançant le différentiel en termes de revente du bâtiment. Avant travaux, celui-ci pourrait être négocié autour de 90 millions d'euros. Après travaux, ce prix grimperait en revanche à un peu plus de 323 millions d'euros.