Maisons de vacances en bois en 3 jours
Une maison de vacances en bois qui coûte moins de 50.000 euros, que l’on peut transporter sur un camion et qui peut être installée en deux heures? C’est le concept, inédit chez nous, que propose l’ancien directeur général de Center Parcs Europe, James Mennekens, avec ces maisons de vacances construites par la firme wallonne Prefabois.
Au vu des commandes, la formule semble en tout cas marcher. Un entrepreneur limbourgeois construit un parc de vacances avec ces maisons à Neeroeteren tandis que les commandes venues de l’étranger continuent de rentrer. On doit donc l’idée au Louvaniste James Mennekens, ancien DG de Center Parcs, qui, avec son équipe, a créé un concept innovant: une maison de vacances compacte d’environ 25 m², clé sur porte, pouvant être installée très rapidement à l’endroit voulu. Les maisonnettes en question sont dotées de grandes fenêtres, elles peuvent héberger cinq personnes et incluent une cuisine, une douche, des toilettes, un living et un poêle à bois. Il suffit de 3 jours au groupe tournaisien Prefabois pour assembler une maison en usine, pour l’expédier ensuite en pièces détachées dans un camion et pour la monter (meublée) en deux heures. Prix de vente: environ 45.000 euros.
Du Limbourg à la Suède
Un premier projet pilote à plus grande échelle avec ces maisons de vacances a ouvert ses portes récemment à Neeroeteren dans le Limbourg. Baptisé Nutchel, ce parc compte 25 maisonnettes au milieu de la forêt du domaine De Warre. Grâce à ce processsus de production ultra rapide, le parc a été construit en quatre mois à peine. Une partie des maisons sont en outre construites sur des piliers de 3 mètres pour que les occupants aient la sensation de vivre dans les arbres.
Par ailleurs, près de huit maisons de ce type seront installées dans le centre de Paris et des demandes émanent aussi de Suède et du Royaume-Uni. Les concepteurs voient en outre un potentiel dans le B&B ou les AIRbnb, les particuliers pouvant implanter un pavillon de Prefabois dans leur jardin. Reste à voir s’il faut un permis et, le cas échéant, s’il sera accordé.