Atlas Copco: compresseur et IA made in Belgium
Atlas Copco poursuit sa transition numérique. Il a présenté son premier compresseur «autodidacte» capable de fonctionner en permanence grâce à son intelligence artificielle. Et il a été intégralement développé en Belgique.
Ce compresseur est capable d’analyser et d’interpréter des données au moyen d’algorithmes afin d’optimiser leur utilisation. Atlas Copco peut ainsi suivre en temps réel les prestations de ces compresseurs connectés à l’internet des objets (IoT) grâce à des détecteurs. Ces données sont enrichies avec du «big data» maison pour être ensuite transmises vers des centres de diagnostic régionaux, où des experts analysent les données et conseillent les clients.
Grâce à ces compresseurs autodidactes, il n’est plus nécessaire de faire transiter ces données par ces centres car les machines effectuent elles-mêmes les calculs in situ. Du coup, il est possible de contacter le client plus rapidement pour lui proposer un autre type d’huile par exemple. De quoi sécuriser le processus de production du client et d’optimaliser l’utilisation du compresseur, notamment sur le plan énergétique.
Made in Belgium
A l’instar de toutes les innovations et avancées des compresseurs d’Atlas Copco, celle-ci trouve son origine à Wilrijk vu que la R&D et la production ont lieu sur le sol belge. Le siège mondial de la division compresseurs du groupe suédois est en effet bien ancré à Wilrijk depuis les années 1960 et se taille la part du lion dans le chiffre d’affaires industriel du groupe.
Vu la vitesse à laquelle ce dernier effectue sa digitalisation et compte tenu de la complexité de ce processus, Wilrijk dispose d’une équipe d’ingénieurs en plein essor. Ce qui ne minimise certainement pas le travail des 3.500 techniciens qui interviennent sur le terrain.
Afin de séduire de futurs collaborateurs, le groupe a organisé un lancement des nouveaux compresseurs pour une septantaine d’étudiants. Ils ont pu découvrir l’envers du décor, soit les coulisses de la création de ces machines, incluant la vente, le marketing, l’ingénierie, la logistique, l’achat, les finances et le Make Lab. Ce dernier est un laboratoire de recherche mobile qui a permis aux étudiants de se familiariser avec les nouvelles technologies dans un environnement de production, comme la réalité virtuelle ou augmentée et un cobot, ou un robot qui collabore avec l’humain.