La Wallonie signe un accord avec la BEI pour la filière hydrogène
L'accord vise à faciliter la coopération en matière d'hydrogène entre les deux parties. La BEI pourrait soutenir les projets wallons jusqu'à 50% au moyen de prêts et pourrait également accorder un soutien financier et technique afin d’améliorer la viabilité financière des projets.
Aux yeux des ministres wallons, l'hydrogène est un vecteur clé dans la politique climatique à moyen et long terme. La Wallonie ne cache d’ailleurs pas son ambition de devenir un acteur majeur européen dans le développement du potentiel de cette source d’énergie.
Par le passé, la Wallonie a déjà soutenu un certain nombre de projets dans le secteur de l'hydrogène. On peut par exemple citer le projet Columbus (IPCEI) réunissant Engie Electrabel, Carmeuse et John Cockerill, qui consiste en une unité d'électrolyse de l'eau fournissant l'hydrogène nécessaire au processus de biométhanisation. Soulignons que John Cockerill vise à installer dans un pays de l'Union européenne une entité de fabrication d'installations d'électrolyse de très grande taille (100 MW ou plus) qui produirait et exporterait ces installations.
En signant cet accord avec la BEI, la Wallonie s'engage à accélérer la transition d'une économie à forte intensité de carbone vers une économie plus durable.