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Logistique

Véhicules autonomes dans les villes, oui mais…

Arcadis, groupe international spécialisé dans la conception et le conseil pour l’environnement naturel et construit, publie le Citizens in Motion Report qui traite des enjeux des véhicules autonomes connectés (Cav) en examinant la situation dans 14 villes. Les véhicules autonomes offrent certes des possibilités aux villes, mais soulèvent également de solides défis. De plus, ils ne sont plus une perspective lointaine et les villes du monde entier étudient déjà leur intégration. Cette dernière dépend d’un certain nombre de facteurs tels que le patrimoine culturel unique et l’infrastructure existante.

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La plupart des métropoles sont confrontées, d’une part, à la congestion automobile, à des transports publics surchargés et à la mauvaise qualité de l’air, et, d’autre part, à la nécessité de continuer à grandir, d’accroître leur compétitivité et d’améliorer la qualité de vie des habitants. Dans ce contexte, les véhicules autonomes connectés offrent une véritable opportunité pour optimiser la mobilité urbaine.

D’autres, comme Singapour, font le pari des véhicules autonomes comme élément central de leur futur système de transport.

Enjeux et défis

Cette problématique a incité Arcadis à comparer 14 villes dans le monde, dont Bruxelles, et à examiner comment elles abordent la révolution des véhicules autonomes. La transformation numérique des secteurs industriels offre aux villes une énorme opportunité de transformer radicalement la mobilité urbaine, mais génère aussi des challenges au niveau administratif: sans une bonne stratégie de mise en œuvre, l’arrivée de ces véhicules peut entraîner une augmentation des problèmes de congestion et une diminution de l’utilisation des transports en commun et des revenus qui en découlent.

Mark Keppens, docteur en ingénierie de la circulation chez Arcadis, n’y va pas par quatre chemins: «Nous sommes à un carrefour. Il y a deux scénarios possibles en fonction de la manière dont les autorités locales adoptent ces nouvelles technologies: soit la mise en œuvre sera bien encadrée et aura un impact positif sur la croissance urbaine et l’expérience des usagers, soit, en l’absence d’encadrement administratif, des initiatives privées utiliseront l’espace public sans contrôle et sans réglementation, et les autorités locales passeront à côté de revenus nécessaires pour adapter et entretenir l’espace public.»
Quatre grandes thématiques contribuent au succès de ces nouveaux modes de transport: l’expérience de l’utilisateur;  la gestion des données; un écosystème qui crée de la valeur pour les acteurs publics et privés et des plateformes digitales et multimodales.
«Pour réussir la mise en œuvre et l’intégration globales des véhicules autonomes, nous devons trouver le juste équilibre et pouvoir créer de la valeur tant pour les pouvoirs publics que pour les opérateurs privés», confirme Mark Keppens.

La suite de l’article est à découvrir dans le magazine La Chronique de cette semaine.

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