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Logistique

Des feux intelligents pour fluidifier le trafic

Les mesures visant à favoriser la mobilité se multiplient tous azimuts. Fin 2016, la Région bruxelloise a par exemple commencé à installer des feux de signalisation à coordination intelligente sur 8 grands axes. L’expérience pourrait être étendue à 10 autres axes majeurs.

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Ces feux sont synchronisés en fonction de la densité du trafic afin de réduire le temps de parcours sur ces axes, de fluidifier la circulation générale et d’améliorer la qualité de l’air. Dix-huit voiries principales devraient en être dotées à terme.

Différents scénarios sont mis en œuvre sur la base d’analyses approfondies de deux bureaux d’études et des experts de Bruxelles Mobilité. Ils tiennent notamment compte du moment (heure de pointe du matin et du soir, jours de semaine et de week-end, jour et nuit), mais aussi d’événements comme les sommets européens, la fermeture de tunnels, la sortie des services d’urgence,... Au niveau local, des corrections peuvent être apportées grâce à des boucles intelligentes de détection de trafic. La nouveauté réside aussi dans le fait que les comptages réalisés via ces boucles sont disponibles en open data pour les organismes d’étude et le grand public.

Premiers résultats prometteurs

Les premiers résultats enregistrés sur les 8 axes concernés sont déjà prometteurs. Le nombre d’heures d’embouteillages y a considérablement diminué, tout comme la pollution atmosphérique, se réjouit Pascal Smet, le ministre bruxellois de la Mobilité et des Travaux publics. Cette synchronisation est opérationnelle sur les 8 axes suivants: avenue Charles Quint, boulevard Léopold II, rue Belliard, place Sainctelette-Yser, quai des Usines, pont Van Praet, boulevard Industriel et rue de la Loi.

Pour l’avenue Charles Quint et le boulevard Léopold II par exemple, le test est plutôt concluant: pour le trafic d’entrée en ville, on note 185 heures de moins perdues par jour ouvrable. En sortie de ville (de l’entrée du tunnel place de l’Yser jusqu’à la chaussée de Gand sur le boulevard Charles Quint), c’est même, en moyenne, 530 heures de moins perdues par jour ouvrable. Ce qui revient respectivement à environ 50.000 et 140.000 heures d’embouteillages en moins par an. En termes d’émissions de CO2 également, la baisse moyenne est de 5% sur l’avenue Charles Quint et le boulevard Léopold II.
 

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