En tant qu’abonné, vous avez un accès à tous les articles sur BATICHRONIQUE.be

Juridique

De nouvelles règles pour (re)donner du tonus aux grandes villes wallonnes

Les grandes villes wallonnes, qui souffrent actuellement d'une sévère perte d'attractivité, sont appelées à se redévelopper. Pour y parvenir, la ministre des Pouvoirs locaux, Valérie De Bue, a mis en place un cadre légal et un outil de contractualisation permettant une meilleure utilisation de l'aide financière de la Région.

De Bue - Grandes villes

Depuis la fin des années 1970, les grandes villes de Wallonie font face à une crise structurelle: chômage, exclusion sociale, pauvreté et fuite de la population vers les campagnes, ce qui entraîne une perte d’attractivité importante. Afin de renverser ce constat, il était important que les budgets régionaux alloués à cette politique puissent être garants de résultats sur le terrain.

Pour rappel, 13 millions d’euros sont accordés chaque année aux grandes villes de plus de 50.000 habitants dont le revenu net moyen par habitant est inférieur à la moyenne wallonne. A ce jour, sept grandes agglomérations peuvent bénéficier de ces subventions: Liège, Charleroi, Mons, La Louvière, Seraing, Verviers et Mouscron.

Droit de tirage sous condition

Afin de garantir une utilisation efficace et transparente de ces subventions, la ministre wallonne des Pouvoirs locaux a instauré un cadre légal qui conditionnera à l’avenir l’octroi de ces subventions: «ce cadre permet d’encourager les grandes villes à financer des investissements créateurs d’emplois ou encore permettant l’amélioration de l’attractivité des centres urbains.»

Concrètement, afin de pouvoir bénéficier de ces subventions organisées sous la forme d’un droit de tirage, les villes devront en outre établir une «Perspective de développement urbain» reprenant l’ensemble des actions à mettre en œuvre sur la durée d’une législature communale.

Toutes les actions initiées devront répondre aux objectifs régionaux établis dans ce cadre, à savoir, entre autres choses: rendre la ville plus accueillante, privilégier un logement et un cadre de vie de qualité, offrir un réseau d’espaces publics attractif, faire des villes des moteurs de redéploiement économique et créer des villes intelligentes.

Cette réforme, votée le 19 décembre 2018 au Parlement wallon, est entrée en vigueur en janvier 2019.
 

Newsletter

Recevez notre newsletter et soyez au courant des dernières actualités

La veille des projets