Couvrir les couvreurs contre les risques d’incendie
Les réglementations de sécurité incendie deviennent de plus en plus strictes et l’obligation d’une assurance décennale, depuis juillet 2018, pour les couvreurs ne relève pas du hasard. De nombreux couvreurs arrêtent de travailler avec des étanchéités bitumeuses pour ces raisons et privilégient l’Epdm avec des méthodes d’application qui ne nécessitent pas de flammes lors de la pose.
Les accidents dus au feu sur les chantiers sont une réalité. Que ce soit à cause de mégots de cigarette, de mauvais emplois de chalumeaux, de fuites de gaz, de fondoirs renversés, ces risques existent bel et bien. Et les conséquences sont souvent désastreuses pour le couvreur et le propriétaire du bâtiment, sans parler de la construction elle-même.
Pourtant, étancher sans risque d’incendie est parfaitement possible.
Première option de sécurité: l’air chaud
Le scellage des joints est en effet l’étape maitresse d’une bonne étanchéité. Et étancher les jointures à l’air chaud est un très bon moyen pour éviter les risques d’incendie. «C’est l’un des grands avantages des membranes Epdm», explique-t-on chez VM Building Solutions, l’un des principaux fournisseurs européens de membranes d’étanchéité en Epdm. «C’est un matériau résistant à de très hautes températures et les jointures sont systématiquement scellées à l’air chaud. Ainsi, que la membrane soit encollée, fixée mécaniquement ou lestée, les moindres recouvrements entre bandes d’Epdm ou les détails peuvent être soudés en toute sécurité.»
Seconde option sécurité: l’Epdm avec Pre-tape
Parmi les bons élèves de la sécurité incendie, on compte aussi les Epdm avec Pre-tape. Ces systèmes d’étanchéité se scellent grâce à du primer. Aucun système de chauffe n’intervient lors du placement de l’étanchéité sur les toits. Ces systèmes d’étanchéité présentent aussi l’avantage d’une pose encore plus rapide. Car le joint d'assemblage (Pre-tape) est monté en usine et permet au couvreur de réaliser les jointures jusqu'à 70% plus rapidement.