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Juridique

Augmentation du prix de l’immobilier à Gand

Gand est confrontée à une pénurie de logements dans la catégorie des biens coûtant jusqu’à 300.000 euros. La situation est telle que les agents immobiliers planifient parfois jusqu’à 30 visites par jour pour une seule habitation, voire organisent des «soirées d’offres». La plupart de ces logements se vendent dans les deux semaines, parfois à un montant jusqu’à 20% plus élevé que le prix initial demandé.

Gand

La pénurie de logements s’amplifie à Gand, constate le groupe immobilier flamand  Hillewaere Vastgoed. En mai par exemple, certains candidats acquéreurs sont allés jusqu’à passer une nuit sous tente pour être certains d’être les premiers à signer le lendemain pour une maison qui n’était pas encore construite. Une situation inédite. Du coup, les propriétaires gantois qui mettent actuellement en vente leur bien au prix de 300.000 euros maximum peuvent s’attendre à ce qu’on se bouscule au portillon. Plusieurs éléments expliquent ce rush. Tout d’abord, l’attrait de Gand s’est renforcé au cours de ces dernières années, notamment grâce à l’essor de l’emploi dans la région et à quelques projets ambitieux de rénovation urbaine. Ensuite, il y a longtemps que l’offre de logements n’arrive plus à suivre la demande.

Dès lors, il n’est pas rare que les maisons gantoises partent à un prix jusqu’à 20% supérieur au prix demandé par le propriétaire. Ainsi, une maison mitoyenne de 191 m² a été vendue récemment au prix de 301.000 euros, soit quelque 51.000 euros de plus que la somme de départ. Dans un souci de transparence et pour éviter les surenchères, le groupe immobilier organise aussi des «soirées d’offres» au cours desquelles tous les candidats acheteurs se réunissent dans la maison qu’ils souhaitent acheter pour prendre part à un tour d’offres selon un schéma bien précis. Chaque candidat peut inscrire en silence une offre finale sur un formulaire et le glisser sous enveloppe. Le vendeur recueille ensuite toutes les enveloppes fermées et les ouvre en présence de chacun. Celui qui a remis l’offre la plus élevée sous enveloppe pourra acheter la maison. Il ne s’agit donc pas d’une vente publique, explique Hillewaere Vastgoed. Comme on peut s’en douter, les plus offrants sont généralement des ménages qui bénéficient non pas d’un, mais de deux coups de pouce financiers de leurs parents et/ou grands-parents.

De plus, cette effervescence immobilière n’est pas le seul fait des jeunes ménages soucieux d’acquérir un logement. Ils rivalisent en effet avec bon nombre de candidats acheteurs déjà propriétaires d’une maison et à la recherche d’un deuxième bien qu’ils considèrent comme un investissement à long terme. Certains préfèrent par exemple acheter une maison pour leur enfant aux études plutôt que de payer 5 ans ou plus de loyer pour un kot. A condition de pouvoir se le permettre…
 

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