Plus d’une entreprise de construction et d’installation sur trois utilise déjà l’IA
L’intelligence artificielle a déjà réussi à s'imposer dans tous les secteurs de l'économie. Et celui de la construction ne fait pas exception. 36% d’entre elles ont recours à l’Intelligence Artificielle dans le cadre de leurs activités.
Aujourd'hui, l'intelligence artificelle constitue déjà une aide précieuse dans quatre entreprises de construciton sur dix.

Selon un sondage récent, près de 36% des entreprises du secteur de la construction et de l'installation recourent déjà aux outils et aux fonctionnalités de l'intelligence artificielle dans le cadre de leur travail quotidien. C'est surtout le cas pour la communication, mais aussi pour contribuer à améliorer la sécurité. L'IA permet également d'assurer un suivi rigoureux et efficace de l'évolution des chantiers.
Parmi ces entreprises qui recourent à l’IA, tout le monde utilise déjà ChatGPT, la moitié des entreprises (49%) Copilot. Les applications de traduction, comme Google Traduction et DeepL, sont utilisées chez une petite moitié des entreprises. La récente application d’IA, la Chinoise Deepseek, a été introduite chez 7% des entreprises de construction et d’installation. Pour le moment, l’IA est surtout utilisée pour diverses formes de communication, mais elle fait également son entrée dans le processus de construction : entre autres pour les analyses de risques et de sécurité (21%), la planification et la gestion de projets (16%) et le suivi des chantiers (11%).
Ces constats viennent de l'étude demandé par le ForumConstruction annuel qui, cette année, sera totalement placé sous le signe de l’innovation digitale dans la construction. « Grâce à l’IA, nous pourrons automatiser les tâches répétitives dans tout le processus de construction, ce qui nous permettra de réduire le nombre d’erreurs humaines et d’améliorer la sécurité sur les chantiers » explique Niko Demeester, administrateur délégué d’Embuild. Par ailleurs, Niko Demeester reste serein par rapport au risque de suppression d'emplois dont on accuse souvent les outils comme Chat GPT, Microsoft Copilot, Google Gemini etc. En réalité, toujours selon Niko Demeester, l’IA "ne supprimera pas d’emplois, mais chacun devra l’utiliser pour pouvoir mieux faire son travail".