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Infrastructure

Infrabel s'associe à Saarstahl Rail pour des rails à faible émission de carbone

Infrabel a passé un marché public avec Saarstahl Rail pour l'installation de rails à faible empreinte carbone sur le réseau ferroviaire belge. Ces rails sont fabriqués à partir de fours électriques et de matériaux recyclés, ce qui réduit leur empreinte carbone d'environ 70%.

Le ministre de la Mobilité Gilkinet avec le représentant d'Infrabel et celui de Saarstahl Rail lors de la pose du premier tronçon de rails verts sur le réseau de la SNCB.

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Infrabel

Infrabel a annoncé que les premiers kilomètres de ces nouveaux rails seront posés sur le réseau ferroviaire belge d'ici l'été. Ce partenariat avec Saarstahl Rail et ses unités de production françaises permettra de réduire considérablement l'empreinte carbone des rails grâce à l'utilisation de fours électriques au lieu de hauts-fourneaux au charbon, ainsi qu'à l'utilisation de matériaux recyclés. Ces "rails verts" ont les mêmes caractéristiques que les rails conventionnels déjà présents sur le réseau belge en termes d'apparence, de poids et de robustesse. Ils sont acheminés par sections via des convois ferroviaires internationaux jusqu'à Schaerbeek, où ils sont assemblés à l'aide d'une technologie de soudure de haute précision pour former des rails de 300 mètres prêts à être posés dans les voies. 
 
Les rails livrés par Saarstahl Rail proviennent de son site de laminage situé à Hayange, en France. Ils sont parmi les premiers exemplaires d'une nouvelle génération de rails fabriqués sans recourir au coke et en utilisant des fours électriques. De plus, la matière première utilisée est de la ferraille recyclée. Cette nouvelle méthode de production permet de réduire d'environ 70% l'empreinte carbone. Au cours des quatre prochaines années, Saarstahl Rail livrera jusqu'à 2.800 kilomètres de ces "rails verts" à Infrabel, ce qui réduira les émissions de près de 224.000 tonnes, soit l'équivalent de l'empreinte carbone annuelle de 9.000 ménages moyens. Précisons encore que ce marché public de 200 millions d’euros ne comportait pas de critère environnemental. L'offre remise par le gagnant s'est toutefois avérée être la plus compétitive, ce qui prouve que durabilité et compétitivité ne sont pas forcément toujours antagonistes. 

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