Les Belges perdent des mètres carrés, mais ne sont pas tous impactés de la même manière
Bien que le début de l'année 2024 ait pu apporter un espoir à certains avec une légère baisse des taux, la suite ne s'est pas profilée sur une ligne aussi positive. Toutefois, la dernière livraison de l'étude Immoweb rapporte une petite lueur d'espoir pour novembre.
Alors que la détente du début 2024 leur avait fait gagner en moyenne 5 m², ce léger rebond est resté à ce jour insuffisant pour compenser les pertes accumulées depuis le début de la hausse des taux d’intérêt en janvier 2022. En outre, l'étude met en évidence de fortes disparités en fonction de la localisation, avec des pertes du pouvoir d’achat immobilier allant de -21 % à -3 % dans certaines communes, et une perte moyenne de 16 m² de pouvoir d’achat en dépit de la hausse des revenus. Globalement, la capacité d'achat est passée de 121 m² en janvier 2022 à seulement 105 m² en janvier 2024. Ce recul s’explique par la hausse des taux d'intérêt, mais aussi par celle des prix de l’immobilier, qui ont gonflé de quelque 4,8 %, accentuant encore un peu plus la pression déjà exercée par les taux sur le pouvoir d'achat.
Si l'on se penche sur les spécificités régionales, on constate un pouvoir d'achat moyen atteignant 61 m² en novembre 2024 en Région de Bruxelles-Capitale. Sur la même période, en Wallonie, les candidats ont quant à eux été confrontés à une diminution de 12,4 % de leur pouvoir d'achat immobilier, avec des surfaces achetables qui sont passées de 162 m² à 142 m². En novembre 2024, ce pouvoir d'achat a toutefois repris des couleurs en atteignant 148 m². C'est en Flandre que l'on a observé la diminution la plus forte du pouvoir d'achat exprimé en m², avec une surface achetable qui est passée de 118 à seulement 101 m² entre janvier 2022 et janvier 2024. Comme en Wallonie, une petite reprise a été amorcée en novembre 2024, permettant de gagner 4 petits m² avec une moyenne achetable de 105 m².