ING pronostique un prix du logement qui s'inscrira en hausse sensible en 2025
Au risque de doucher les espoirs de celles et ceux qui espéraient que 2025 soit plus favorable à l'accès à la propriété, ING pronostique une année marquée par le retour d'une hausse des prix de l'immobilier.
C'est le résultat de l'enquête réalisée par ING auprès des Belges qui le révèle : plus de la moitié des personnes interrogées estiment que si le logement est déjà fort cher, le durcissement des normes énergétiques ne fera que renforcer cette tendance haussière des prix de l'immobilier. En revanche, les logements dont le PEB est médiocre devraient quelque peu échapper à cette nouvelle flambée des prix.
Toujours selon ING, cette tendance haussière risque de ne pas se limiter à 2025. La banque y voit une conséquence du fait que les acheteurs sont de plus en plus conscients du fait que les taux ne redescendront plus aux niveaux historiquement bas que l'on a connus il y a quelques temps, juste avant l'épisode de la pandémie.
Un autre élément exercera à terme une pression sur les prix. Il concerne l'abaissement des droits d'enregistrement. Dans un premier temps, cette modification donnera plus de pouvoir d'achat aux candidats à l'accès à la propriété, mais dans un second temps, cet afflux de transactions se répercutera inévitablement sur les prix pratiqués par le marché, conformément à la loi de l'offre et de la demande.
En termes de progression des niveaux de prix, ING prévoit une croissance moyenne prévue de 3% en 2025 et de 3,8% 2026. Une augmentation qui fera forcément ressentir ses effets auprès des acheteurs, dans la mesure où 2024 s'est caractérisée par une hausse contenue à un petit 0,5%. En d'autres mots, ce que l'acheteur récupérera avec l'abaissement des droits d'enregistrement, il risque de le perdre avec la remontée plus franche des prix de l'immobilier.
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