Immoweb applique désormais une approche granulaire pour son analyse de l'évolution du marché immobilier
Le concept d'analyse granulaire monte en puissance ces derniers mois. En témoigne le nombre d'acteurs qui appliquent cette approche amenant pour rappel les analystes à prendre en considération les plus petits constituant du sujet étudié. Dans le cas qui occupe Immoweb, l'évolution du marché immobilier province par province, et ville par ville.
La nouvelle approche granulaire développée par Immoweb permet une analyse plus fine de l'évolution du marché immobilier.
A quoi cela sert-il de réaliser des enquêtes si elles ne sont pas ultra-précises? Bien conscient de cet enjeu, Immoweb a décidé de pousser un cran plus loin son analyse du marché des biens immobiliers, portant à la fois sur les appartements et sur les maisons. Ainsi, si la valorisation et la combinaison de chacune des caractéristiques d’un bien restent des partis pris dans l’estimation, Immoweb a décidé de redessiner le territoire national avec une stratégie de regroupement des communes et villes proches géographiquement et similaires en termes de profil socio-économique. Cette nouvelle approche méthodologique permet de donner des évolutions des prix au plus proche des dynamiques locales, mais avec toujours suffisamment de données pour avoir l’assurance de résultats statistiquement significatifs.
De cette démarche plus fine du marché, il ressort que c'est en province d'Anvers que les prix ont le plus enflé. Et le terme n'est franchement pas exagéré puisque les prix y ont progressé de 51% entre 2014 et 2024. Toujours au rang des très fortes progressions, on retrouve des villes de taille plus modeste comme Hechtel-Eksel (+49,4 %) en province de Limbourg, et Borsbeek (+49,2 %), elle aussi en province d'Anvers. Ces deux villes retrouvent respectivement en deuxième et en troisième position au classement des plus fortes progressions. Au contraire, c'est dans la région des Hauts-Pays, dans la commune hennuyère de Honnelles (+12,7 %), que les prix ont le moins augmenté. C'est en Flandre occidentale que l'on retrouve son pendant flamand, avec la ville de Gistel où la hausse des prix a été contenue à +15%. De manière générale, l'analyse d'Immoweb permet de constater que c'est dans les zones transfrontalières que l'on retrouve les plus fortes hausses ces dix dernières années.
En termes globaux, le marché immobilier belge affiche une hausse moyenne des prix de 34,7 %, aussi bien pour les maisons (+34,6 %) que pour les appartements (+34,9 %). Immoweb relève ue cette augmentation s’est particulièrement accélérée entre janvier 2016 et juin 2022, assez logiquement d'ailleurs puisque cette période a été marquée par des taux d’intérêt historiquement bas et par une forte recrudescence de l'activité suite au premier confinement dans le cadre du Covid-19. Si l'on observe les progressions en termes régionaux, c'est en Flandre que l'on a assisté à la hausse moyenne la plus élevée avec une augmentation des prix de 37%. La Région de Bruxelles-Capitale de suit avec 33,1% de hausse et la Wallonie ferme la marche avec une hausse de 30,6%.