Bruxelles teste la géothermie et la riothermie
En forant dans le sous-sol bruxellois et en récupérant les calories des réseaux d’égouttage, Bruxelles Environnement va évaluer le potentiel de la géothermie et de la riothermie pour la production de chaleur et de froid.
Cornaqué par Bruxelles Environnement, le projet Be.Share associe des partenaires comme la Ville de Bruxelles, Vivaqua, Sibelga, la VUB, l’association Convivence ainsi que Karno.
Il y a quelques semaines, nous vous parlons de la jeune entreprise Karno et du contrat qu'elle vient de décrocher au Grand-Duché de Luxembourg. Cette fois, c'est à Bruxelles que ça se passe et plus précisément du côté du parc Maximilien, sur le territoire de Bruxelles-Ville. L'idée est de créer un réseau de chaleur et de froid pour l'ensemble du quartier Nord.
Initiés dans le cadre du projet Be.Share, le projet bénéficie d'une belle enveloppe de cinq millions d'euros accordée dans le cadre du programme European Urban Initiative (EUI). Ce projet est cornaqué par Bruxelles Environnement et associe la Ville de Bruxelles, Vivaqua, Sibelga, la VUB, l’association Convivence ainsi que Karno dont nous vous parlions en entrée d'article.
L'idée est de s'appuyer sur des unités de production locales et sans carbone, allant de la géothermie dans le domaine public (afin de récupérer de l’énergie du sous-sol de parcs et de rues), mais aussi de s'appuyer sur la riothermie, technologie un peu moins connue, mais néanmoins intéressante, qui consiste à valoriser les calories résiduelles que l’on retrouve dans les eaux usées de la capitale.