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Finances et fiscalité

Quelles perspectives économiques pour 2018?

Selon Koen De Leus et Philippe Gijsels, respectivement chief economist et chief strategy officer chez Bnp Paribas Fortis, l’an de grâce 2017 entrera dans les livres d’histoire comme l’année où les banques centrales sont arrivées à leurs fins: l’économie mondiale affiche une forte remontée et l’inflation reste plutôt faible.

Perspectives économiques 2018

Les économies mondiales montrent en effet une tendance haussière synchrone. La décélération américaine attendue il y a à peine quelques mois pour 2018 (une croissance prévue de 2,9%) n’apparaîtrait à présent qu’en 2019 (1,9%). La raison principale de ce retard est due à la réduction d’impôts promise par Donald Trump, laquelle sera peut-être encore signée avant la fin de l’année. «Il s’agit-là d’un beau cadeau de Noël pour les Américains les plus riches», signalent les deux économistes.

Dans la zone euro, il est question d’une croissance durable de 2,4% en 2018. Celle-ci est propulsée par une diminution du chômage, une consommation accrue, une augmentation des investissements et une reprise de l’emploi. Tous les pays de l’UE et tous les secteurs contribuent à la croissance. Il s’agit donc d’une reprise générale de l’économie.

Dépenser moins et mieux plutôt que de taxer toujours plus

Avec un taux de croissance de 1,7% en 2018, la Belgique devrait néanmoins rester quelque peu à la traîne par rapport aux autres états de la zone euro. Notre pays a nettement moins souffert de la dernière récession, entre autres grâce à l’indexation des salaires. Mais, en raison d’une dette publique colossale (105,7% du Pib en 2016!), des économies supplémentaires sont désormais devenues indispensables.    

«Plutôt que de réduire les dépenses ou de viser davantage l’efficacité dans les dépenses publiques, le Gouvernement poursuit avec entêtement ses recherches de revenus supplémentaires. Or, l’analyse des recettes fiscales nous permet de conclure que nous nous situons déjà largement au-delà de la moyenne européenne et de l’Ocde en ce qui concerne l'impôt des personnes physiques, l'impôt des sociétés et les impôts sur la fortune. Ce n’est que pour les recettes de la Tva et pour les taxes environnementales qu’il reste une toute petite marge», préviennent les analystes de Bnp Paribas Fortis.

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