Pour ING, la reprise du marché de la rénovation, c'est pour 2026, mais…
Pour ING, 2025 sera l'année de la stabilisation, et 2026 celle de la reprise significative. Mais c'était avant que n'intervienne cette décision de Namur de saquer dans le régime des primes à la rénovation.
Déjà plus faible en 2024, la santé du marché de la rénovation devrait encore souffrir en 2025 du faizt de l'abandon du régime des primes par le gouvernement wallon.

Dans la dernière enquête livrée sur le secteur de la construction, ING livre en particulier une analyse intéressante à propos de la dégradation des perspectives du marché de la rénovation en Région de Bruxelles-Capitale et en Région wallonne. Un phénomène que la banque a relevé pour les périodes de 20244, mais aussi de 2023, année au cours de laquelle les très populaires systèmes de crédits à taux zéro ont été remplacés par les bonifications, visiblement beaucoup moins attrayantes pour les propriétaires. S'en est suivi une baisse sensible du nombre de chantier de rénovation accentuée par l'assouplissement des exigences des régions en matière de rénovation.
Si ING juge hypothétique un rebond en 2025, elle estime dans le même temps que l’efficacité énergétique devient un enjeu économique majeur dans la mesure où elle permet à la fois de réduire les coûts énergétiques, mais aussi les revenus locatifs. En effet, dès 2028, les logements mal notés sur le plan énergétique ne pourront plus voir leurs loyers indexés. Et en 2030, c'est le principe même de la mise en location qui sera remis en question.
Dans ce contexte particulier, les décisions de la Région wallonne de réduire à peau de chagrin les aides à la rénovation risquent de retarder de quelques mois le début de la reprise, et le retour de la confiance chez les candidats à la rénovation. De nombreux organes comme le Cluster Ecoconstruction pressentent de sombres perspectives pour le secteur, rejoignant un avis déjà émis par Hugues Kempeneers, Directeur général d'Embuild Wallonie, qui déclarait en 2024 que la rénovation énergétique risquait de perdre en attractivité en cas d'abandon des primes.
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