L’heure est à l’investissement dans des secteurs stables selon le dernier baromètre d’ING
À Bruxelles, le dernier Baromètre ING des investisseurs révèle un climat de confiance parmi les investisseurs belges. 43% d'entre eux ont vu le rendement de leurs investissements augmenter au cours des trois derniers mois. Cette tendance à la hausse se traduit désormais dans un comportement qui privilégie désormais l'investissement dans des secteurs moins risqués. Une approche envisagée par 4 investisseurs sur 10.
L'étude ING souligne que, pour quatre investisseurs sur dix, le moment est propice pour investir dans des secteurs pas trop risqués.
Selon les données du Baromètre ING, le mois de janvier a vu une nette augmentation du climat d'investissement en Belgique, avec un indice atteignant 114 points, son niveau le plus élevé depuis septembre 2021. Cette hausse de confiance est étayée par une vision optimiste de l'évolution des marchés boursiers et de l'économie nationale. La recherche de stabilité se manifeste dans les choix d'investissement des Belges, avec une forte préférence pour les secteurs moins risqués. Alors que 27% des investisseurs estiment qu'il est opportun d'investir dans des secteurs à haut risque, ce chiffre monte à 40% pour les secteurs stables, marquant ainsi une tendance vers la prudence, comme si les investisseurs tenaient à consolider leurs acquis.
Une autre tendance émergente est la sensibilité accrue des investisseurs aux questions environnementales, déjà signalée dans les études précédentes réalisées par ING, notamment en ce qui concerne l'efficacité énergétique des logements. Près de la moitié des investisseurs belges estiment que le gouvernement devrait rendre obligatoire l'amélioration de l'efficacité énergétique des logements, soulignant ainsi l'importance croissante de la durabilité dans leurs décisions d'investissement. Cette tendance est soutenue par la conviction que l'écart de prix entre les logements économes en énergie et les autres continuera de se creuser, incitant ainsi de nombreux investisseurs à envisager des travaux de rénovation énergétique. Au-delà de ces préoccupations, l'attrait pour l'immobilier reste globalement fort, avec près de 80% des investisseurs préférant être propriétaires de leur logement.