Jacqueline Galant conquise par l'exemple modèle du complexe sportif d'Hensies
Le complexe sportif d'Hensies comprendre un terrain de foot en herbe flambant neuf, un autre synthétique, un troisième adapté au mini-foot et au cécifoot, une buvette panoramique, six vestiaires, une tribune de 112 places assises, un boulodrome et une piste de jogging… qui profitera bien plus qu'aux habitants d'Hensies.
La ministre Galant le répète à qui veut l'entendre: désormais, en ce qui concerne les projets de complexes omnisport, l'avenir est à la mixité avec une mutualisation des besoins des communes, des écoles et des associations sportives.
Face aux contractions budgétaires assez significatives, les communes doivent désormais faire preuve d'imagination lorsqu'elles sont confrontées à des investissements significatifs. C'est particulièrement le cas pour les piscines dont nous avons eu l'occasion à parler à plusieurs reprises récemment, mais c'est aussi le cas pour les complexes sportifs sans bassins. A Hensies, en province de Hainaut, les responsables de la commune ont travaillé en amont afin de d'étudier les besoins de différents publics. Les écoles, les associations sportives et mêmes les communes voisines ont été sollicitées afin d'identifier les besoins et de tenter de proposer une approche qui contente un public plus large. L'idée est de faire porter sur des épaules plus larges le poids de l'investissement. Les écoles pourront ainsi bénéficier de l'infrastructure en journée, à des heures où les clubs sportifs ne sont pas actifs.
Le complexe construit à Hensies pourra ainsi profiter à près de 2.500 personnes, ce qui permettra d'adoucir quelque peu le poids budgétaire assez significatif de l'ouvrage. Le coût du complexe avoisine en effet les 5,5 millions d'euros, somme dans laquelle la Région wallonne intervient à hauteur de 2,7 millions tandis que la commune de Hensies assumera les 2,8 millions restants. Soulignons que l'enveloppe fermée de la Région était au départ censé couvrir 70% du budget. Avec l'explosion des coûts engendrée par la guerre en Ukraine, mais aussi par l'inflation des salaires et des prix de l'énergie, cette couverture régionale ne représente aujourd'hui plus que 50% des coûts.
Une manière d'aborder les choses que la ministre des Sports Jacqueline Galant a particulièrement appréciée au point de l'appeler de ses vœux dans d'autres communes wallonnes.