Les piscines wallonnes ont besoin d'une sacrée cure de rajeunissement
C'est peu de dire que la Wallonie est à la traîne en ce qui concerne la promotion de la natation. Et pour cause : près d’une piscine sur deux y inaccessible en raison de problèmes techniques plus ou moins importants. Mais la nouvelle ministre des sports Jacqueline Galant promet de se pencher sur le dossier.
Sur les quelque 146 piscines recensées par le cadastre sportif wallon, une soixantaine (soit presque la moitié du parc) sont soit fermées soit non accessibles au grand public, car installées dans l'enceinte d'un établi exclusivement dans l’enceinte d’un établissement scolaire.
Ces dernières législatures, les élus ont toujours affirmé leur volonté d’augmenter le nombre de bassins sur le territoire wallon. Voici six ans, un plan piscines avait d’ailleurs sélectionné pas moins de 33 projets pourtant sur des rénovations, mais aussi sur des constructions. A ce jour, seuls 26 projets ont été lancés, dont 20 ont pu voir le jour.
Signalons que ces efforts semblent encore insuffisants si l'on se reporte sur le caractère opérationnel des piscines recensées. En effet, le site cadasports recensant les sites sportifs wallons identifie 146 piscines parmi lesquelles on retrouve une trentaine de piscines fermées.
En décomptant les piscines des écoles non-accessibles au public extérieur, le nombre de piscines publiques retombe à 81..., y compris des piscines qui n'ouvrent qu'en période estivale. La situation pourrait toutefois évoluer à la faveur de l'arrivée de la nouvelle majorité en Région wallonne. En particulier, la ministre en charge des infrastructures sportives Jacqueline Galant a promis d'analyser la situation.