Les Ateliers Centraux de Seraing vont renaître de leurs cendres
Sous l’impulsion conjointe du Ministre wallon de l’Économie, Pierre-Yves Jeholet, et d’Arcelor Mittal Belgium, une solution a été trouvée qui permettra notamment de franchir une nouvelle étape dans le projet du boulevard Urbain porté par la ville de Seraing avec le soutien des fonds européens.
C’est là, au cœur du quartier d’Ougrée, que se trouvent les Ateliers Centraux, un site de 4 hectares composé de plusieurs halles industrielles qui, autrefois, contribuaient au dynamisme de tout le voisinage jusqu’à leur abandon au début des années 2000.
Au cours du Conseil d’Administration de la Foncière Liégeoise, réuni le 16 avril 2018, ArcelorMittal Belgium, propriétaire des lieux, a confirmé sa volonté d’aider à la réalisation de ce projet et a dès lors décidé de céder ce site à la Foncière liégeoise qui, elle-même, en a ensuite confié la propriété à la SPI (l'agence de développement économique pour la province de Liège).
Un bel exemple de franche collaboration public/privé
Grâce à cette opération, la SPI cédera les surfaces nécessaires à la réalisation du projet à la Ville de Seraing et à la DG01 (Routes & Bâtiments) pour un euro symbolique.
La SPI sera chargée de vendre ultérieurement, pour le compte de la Foncière liégeoise, les parties restantes du site, à savoir environ 9.000 m², dorénavant situés de l’autre côté du boulevard Urbain, les 7.500 m² de la Halle Ouest ainsi que les bureaux.
fin d’optimiser l’occupation des lieux et d’affecter les terrains à des fonctions correspondant mieux au contexte urbain dans lequel le projet se situera, la SPI entamera avec les autres pouvoirs publics concernés une procédure permettant le développement d’activités économiques plus légères.
A noter que cette vaste opération de réhabilitation a été rendue possible grâce au fait qu’ArcelorMittal Belgium, outre la cession du site, a décidé de prendre en charge les travaux d’assainissement et de désamiantage, préalable incontournable à la concrétisation du projet. Pas une mince affaire, sachant que sur l’ensemble de la zone d’intervention Feder, le bilan historique initié par la SPAQuE en 2016 a permis d’identifier une trentaine de sources potentielles de pollution...