Au-delà d’une œuvre d’art, l’Arc Majeur est une véritable prouesse technique. Le grand arc (60 m) est composé de trois caissons de 20 m de long et 2,25 m de section de côté; le petit (20 m) est fait d’un seul caisson de 20 m de long et 2,25 m de section de côté. Pour fabriquer cette sculpture d’acier aux dimensions et à la géométrie particulières, le Centre d’Expertise Soudage (CES) de John Cockerill a utilisé des chariots de soudage en procédé semi-automatique. A chaque étape, les travaux ont été contrôlés par des spécialistes du groupe Vinçotte, à l’aide d’une technique avancée de contrôle non destructif, le Phased Array Ultrasonic Testing.
Les 3 tronçons du grand arc ont été acheminés sur site par convoi exceptionnel et assemblés les uns aux autres à l’aide de brides dissimulées à l’intérieur des caissons. (© Vinçotte)
Un symbole du savoir-faire wallon
Véritable projet collectif, la conception et l’installation de l’Arc Majeur ont nécessité une collaboration hors normes. Elles ont fédéré de nombreux prestataires techniques expérimentés (Aertsen, Agoria, Greisch, CFE, Eloy, le groupe Gerb, le bureau d’architecture Henri Garcia, Fondatel, l’entreprise Monnaie,…): de la découpe des tôles à l’assemblage final de l’œuvre sur site, en passant par le cintrage, le soudage, le montage en atelier, les contrôles des soudures, les accessoires (oreilles de levage pour la manipulation de l’œuvre, amortisseur au sommet du grand arc, etc.), les fondations pour l’ancrage au sol, le sablage et bien sûr le transport. Plusieurs organisations mécènes et partenaires institutionnels (Sofico) se sont également associés à la Fondation John Cockerill pour faire de l’Arc Majeur une réalité. Héritage du génie industriel de la Région, il symbolise le savoir-faire wallon et le fait rayonner à l’international.
Pour en savoir plus: lire La Chronique n° 35.