Jan De Nul progresse en confiance
Le redémarrage espéré de l'économie et du climat d'investissement mondial n’a pas été à la hauteur des attentes en 2017, constate le groupe Jan De Nul qui note même un recul du marché du dragage.
En outre, les prix bas du pétrole et du gaz ont maintenu ces marchés en mode économique. Un point positif cependant: la prise de conscience croissante du changement climatique et donc, de la transition énergétique. Par voie de conséquence, De Nul a connu une activité accrue sur le marché des énergies renouvelables offshore, également hors Europe.
Eolien offshore en Suède.
Ces évolutions ont généré un chiffre d'affaires annuel de 1.758 millions d'euros pour Jan De Nul Group qui repasse ainsi, après 6 ans, sous la barre des 2 milliards d'euros. Par contre, l’Ebitda s’est élevé à 365 millions d'euros et est passé à 21% du chiffre d'affaires, soit une augmentation de la marge de 4% en glissement annuel. Le bénéfice net a atteint 70 millions d'euros. Sans oublier un carnet de commandes bien rempli de 2,61 milliards d'euros, en ligne avec les années précédentes. Le chiffre d'affaires peut être divisé en 72% d'activités de dragage et offshore, 24% d'activités de génie civil et 4% d'activités environnementales.
Traitement de sédiments contaminés à Dunkerque.
Le groupe se focalise traditionnellement sur ses activités de base, à savoir les travaux maritimes, aussi bien de dragage qu’offshore, les travaux de génie civil et environnementaux. La diversification et l’intégration croissantes de ses activités lui permettent de garder le cap, même en cas de baisse temporaire des sous-secteurs. Le groupe a d’ailleurs prouvé la valeur ajoutée d'une approche intégrée dans la mise en œuvre de divers projets multidisciplinaires. C’est par exemple le cas de l'expansion en mer de 6 ha du territoire de Monaco. De Nul y est responsable des travaux de dragage et de remise en condition de terrains tandis que sa division environnement est chargée du traitement des sédiments contaminés et sa division offshore des installations de roches sous-marines. On peut également citer la conception et la construction de deux fondations gravitaires pour le parc éolien danois Kriegers Flak par la division génie civil alors que la division offshore installe et stabilise les structures en mer.
Voir la Chronique n°23 du 8 juin pour la suite de l’article