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Espace public & Infra

Chantier de la nouvelle prison d'Anvers : pose de la première pierre

La nouvelle prison d'Anvers promet un cadre de travail plus agréable pour le personnel et un environnement propice à la réinsertion pour les détenus. Tandis que pour Jan De Nil/EEG, consortium chargé du projet, ce chantier sera l'occasion de tester la formule du DBFM.

Un belle brochette d'officiels et de représentants des sociéts Jan De Nul et EEG pour la pose de la première pierre de la nouvelle prison d'Anvers.

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Jan De Nul/EEG

Confrontées à la vétusté de la maison d'arrêt de la Begijnenstraat, "usée jusqu'à l'os" pour reprendre les mots du ministre de la Justice, on se souvient que les autorités ont décidé dès 2008 de procéder à la construction d'une nouvelle maison d'arrêt conforme aux attentes du personnel et au niveau de confort et de sécurité minimum à assurer pour les détenus. Frappé par de nombreuses difficultés, le projet a certes pris un retard considérable, mais les choses vont bientôt rentrer dans l'ordre. D'ici 2026, une prison flambant neuve et moderne ouvrira ses portes. Pour Mathieu Michel, secrétaire d'Etat en charge de la Régie des bâtiments, il était important de pouvoir garantir les meilleures conditions de travail aux membres du personnel pénitentiaire, et d'offrir aux détenus des conditions de détention acceptables et humaines, propices à la réinsertion. Dans le cadre de ce projet, une grande attention sera également accordée à la performance énergétique du complexe. 
 
Pour Jan De Nul et EEG, après des années d’expérience en projets d’infrastructure de type Partenariat Public Privé (PPP), ce chantier sera l'occasion de s'essayer à la formule du DBFM public-privé (Design, Build, Finance and Maintain). L’association momentanée se charge donc de la conception, de la construction, du financement et de l’entretien de la prison pendant 25 ans. Cette forme de contrat a déjà été mis en œuvre lors de la réalisation de nouvelles prisons (Haren, Dendermonde, Beveren, Leuze-en-Hainaut et Marche-en-Famenne). L’état fédéral paie à l’association momentanée une indemnité de disponibilité annuelle et, à la fin du contrat (après 25 ans), il reprend la prison. Outre l’entretien, le partenaire privé fournit aussi quelques services facilitaires au SPF Justice. 
 

Précisons encore que l’espace extérieur et le paysage constitueront des éléments importants du projet. Les bâtiments réservés aux détenus se situeront au niveau du sol et seront entourés de peupliers, rendant la présence du mur d’enceinte moins proéminente. Lors de la construction, l'accent sera mis sur le pré-assemblage de tous les éléments de construction, ce qui est de nature à rendre le processus de construction plus efficace et à accélérer la mise en oeuvre du projet. La nouvelle prison offrira de la place pour 440 détenus, répartis en une unité pour 330 hommes, une unité pour 66 femmes et une unité de centre médical et un département pour 44 personnes nécessitant des soins. 

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