Depuis fin 2020, la capacité éolienne opérationnelle en mer du Nord belge s'élève à 2.262 MW, ce qui est comparable à la capacité des deux plus grands réacteurs nucléaires (Doel 4 et Tihange 3) réunis.
Les parcs éoliens opérationnels permettent de réaliser d'importantes économies de CO2 au niveau belge. On estime par exemple qu'avec la part actuelle de l'énergie éolienne en mer dans le bouquet énergétique, l’émission de 3 millions de tonnes de CO2 est évitée chaque année. À titre de comparaison, il s’agit de l'absorption annuelle de CO2 de 3.000 km² de forêt sous notre climat. Il faudrait donc boiser une zone aussi grande que la Flandre orientale pour créer le même effet.
La Belgique dans le top 3 européen
Les mois d'hiver sont généralement ceux dont la production d'énergie éolienne en mer est la plus élevée. Par exemple, la BOP a observé une forte production d'électricité en février, mars et avril, ainsi qu'en octobre 2021. Ce pic de production saisonnier coïncide souvent avec l’augmentation de la demande d'électricité en automne et en hiver.
© Belgian Offshore Platform
Au cours des mois d'été de 2021, il y a eu, comme d'habitude, moins de production d'électricité en mer du Nord. La période estivale est également associée à une plus faible demande d'électricité et à une plus grande production d'électricité à partir de l'énergie solaire.
En Belgique, l'énergie éolienne en mer a couvert 8 % de la consommation totale d'électricité en 2021. Seuls le Danemark (18%) et le Royaume-Uni (14%) ont une part plus élevée d'énergie éolienne offshore dans leur mix électrique. La Belgique se situe donc dans le top 3 européen en termes de part de l'énergie éolienne offshore dans le mix électrique.