L’usine Derbigum à Perwez: un exemple à suivre
En investissant 4,5 millions d’euros dans une nouvelle ligne de production, Derbigum va encore augmenter sa capacité de production tout en se donnant la possibilité d’exploiter de nouveaux marchés et de créer de l’emploi.
Derbigum va investir 4,5 millions d’euros dans son usine de Perwez pour y installer une nouvelle ligne de production. Celle-ci permettra de travailler de manière plus flexible et donc de mieux répondre aux demandes du marché, donnera la possibilité au fabricant d’exploiter de nouveaux marchés et, à terme, devrait conduire à la création d’emplois.
Dans le même temps, l’installation pour le traitement des fumées sera, elle aussi, remplacée, de sorte que les fumées libérées lors de la production soient traitées de manière encore plus efficace.
Les travaux débuteront cet été et se termineront à la mi-2018.
Un modèle d’économie circulaire
Décidément sous les feux de l’actualité, l’usine Derbigum a accueilli, le 24 février dernier, le ministre Jean-Claude Marcourt qui, dans le cadre de ses efforts de promotion de l’économie circulaire, a tenu à visiter l’unité de production et de recyclage du fabricant belge.
Il est vrai que le secteur de la construction a tout à gagner en optant pour un modèle d’économie circulaire.
Et pour cause: chaque année, plus de 10 millions de tonnes de déchets inertes (construction et démolition) sont produites en Belgique. Pour absorber ces monceaux de déchets, la solution ne réside pas seulement dans la démolition sélective, mais également dans le tri méticuleux de ces matériaux, dans leur recyclage et, si possible, dans leur réutilisation.
Derbigum joue depuis des années un rôle de pionnier dans ce domaine avec son système unique pour le recyclage des déchets de coupe et de toiture. C’est le seul producteur belge capable d’intégrer directement des déchets de roofing bitumineux dans son processus de production.
Objectif: 100% recyclage en 2020
Le système – breveté - développé par le fabricant traite et recycle non seulement de vieux matériaux de toiture, mais également des déchets de coupe (collecté par Derbigum via les distributeurs) et les ajoute aux matières premières. Celles-ci peuvent dès lors être réutilisées dans la production de membranes d’étanchéité écologiques telles que le Derbicoat NT ou le Derbigum NT composées d’au moins 25% de matières premières secondaires.
Aujourd’hui, le bitume recyclé représente déjà plus d’un quart des matières premières vierges. L’ambition de Derbigum va cependant plus loin avec un objectif «zéro matériaux non-recyclés» à l’horizon 2020.