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Durabilité

Le Global Shading Day, c'est ce 21 mars

Un an après l'édition 2024 du Global Shading Day, l'édition 2025 revient avec toujours autant de légitimité, étant donné les manifestations de plus en plus visibles du changement climatique.

Construit dans les années '60, le bâtiment du Berlaymont a subi une profonde rénovation entre 1995 et 2004 qui lui a permis d'être doté d'un efficace système de protection contre les effets du rayonnement solaire.

BC_Berlaymont(crédits Diego Delso creative commons)
Diego Delso (creative commons)

L'organisation européenne ES-SO et l'Union professionnelle belge des producteurs de volets et de protections solaires Verozo relancent ce 21 mars leur «Global Day», au lendemain du printemps. Avec le retour très attendu du soleil qui nous a tant manqué cet hiver, nombreux sont ceux qui se réjouissent. Mais le retour du soleil peut aussi causer beaucoup de soucis à celles et ceux qui n'ont pas la chance de travailler et de vivre dans un environnement adapté à la protection contre les effets d'un rayonnement solaire trop intense. C'est précisément pour attirer l'attention de ces personnes que le Global Shading Day a été pensé.

En terme de confort, l'enjeu est important. Mais en termes énergétiques, il ne l'est pas moins. En effet, en Europe, près de 40% de la consommation d'énergie et 36% des émissions de gaz à effet de serre proviennent des bâtiments. Or, les actions qui peuvent être entreprises à ce niveau pour contrecarrer ce gaspillage ne représentent pas toujours un investissement lourd. En jouant la carte de la prévention, et donc en empêchant la chaleur de pénétrer dans les espaces de bureaux, on évite de devoir ensuite extraire la chaleur des espaces confinés. La protection solaire est une de ces techniques qui permet de se prémunir simplement et rapidement de ce genre de problème.

Les résultats de l’étude Guidehouse du 5 novembre 2021 confirment que les protections solaires intelligentes peuvent réduire la consommation d’énergie pour le refroidissement des espaces dans les bâtiments européens de 60% d’ici 2050. Cela pourrait éviter 100 millions de tonnes d’émissions de CO₂ et économiser 285 milliards d’euros en coûts énergétiques.


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