La dernière étude d'ING sur l'immobilier révèle que les acheteurs sont désormais plus enclins à envisager la rénovation
Une enquête récente menée par ING Belgique révèle un changement de mentalité parmi les acheteurs immobiliers, avec une augmentation du nombre de familles prêtes à acheter des maisons nécessitant des rénovations. Cette tendance indique également que les préoccupations environnementales et les coûts énergétiques ne sont plus forcément les premiers freins à l'achat immobilier.
Les candidats à l'accès à la propriété sont désormais enclins à faire des concessions sur l'efficacité énergétique du bien acheté, quitte à devoir entreprendre des rénovations.
Selon l'enquête, en 2022, le mauvais score PEB d'un bien convoité était rédhibitoire pour les candidats à l'accession à la propriété. Un an plus tard, on constate curieusement que ce pourcentage a diminué à 38%. Cette évolution indique que de plus en plus de familles sont prêtes à envisager des maisons nécessitant des rénovations. Cette prise en compte plus mesurée des éléments énergétiques ne signifie pas que l'intérêt pour les biens efficients sur le plan énergétique a diminué. Pour les analystes, il faut voir un effet collatéral de la hausse généralisée des prix de l'immobilier, hausse qui amène les candidats à l'accès à la propriété à mesurer leurs ardeurs et leurs exigences sur certains aspects du bien convoité. Toujours dans le registre énergétique, l'étude révèle que 90% des Belges considèrent comme une chimère l'exigence de neutralité climatique qui devrait en théorie être atteint d'ici 2050.
Bien que les taux d'intérêt aient légèrement baissé récemment, ING ne prévoit pas une reprise significative du marché immobilier en 2024. Pour l'instituion bancaire, l'accessibilité à la propriété reste un luxe pour la majeure partie de la population, sinon un défi, même avec la baisse des taux enregistré depuis peu.
Pour accéder aux résultats complets de l'étude menée par ING, cliquez ici.