Enorme centrale biomasse en vue à l'UCLouvain
L'UCLouvain verra toute sa consommation de chaleur et d'électricité couverte par une centrale biomasse dès 2027. Elle a désigné pour ce faire les opérateurs Veolia, Idex et inBW.
Mise en service en 2027, la nouvelle centrale biomasse couvrira tous les besoins en électricité et en chaleur du campus. L'excédent sera consommé par les entreprises des alentours, notamment dans les parcs scientifiques.
Annuellement, la centrale biomasse de l'UCLouvain aurait la capacité de produire 40GWh de chaleur (couvrant ainsi la totalité des besoins en chaleur du campus), et 26GWh d'électricité. De manière plus concrète, concernant l'électricité, cette unité de valorisation de la biomasse permettrait d'alimenter simultanément quelques 26.000 aspirateurs de 1.000 watts. C'est évidemment considérable. En ce qui concerne la chaleur, précisons que l’UCLouvain présente la particularité assez singulière d’être propriétaire de son propre réseau de chaleur. L’acheminement ne générera donc aucun coût significatif complémentaire.
A la différence de certains gros acteurs qui ont parfois importé de très importantes quantités de ressources ligneuses de contrées très éloignées, l'UCLouvain n'ira pas chercher bien loin son combustible. L'institution universitaire pourra en effet fonctionner sur une base très locale, en captant les flux de déchets de bois de classe B (*) collectés dans les recyparcs exploités par l'intercommunale inBW sur le territoire de la jeune province.
Sur le plan de la contractualisation, l'approvisionnement en chaleur et en électricité sera assuré à travers le marché public passé Green Building Education Services (GBES). D'ici à 2035, l'université espère ainsi atteindre la neutralité énergétique. Si la production de chaleur dépassait les besoins de l’UCLouvain, l’excédent serait commercialisé par GBES auprès des entreprises localisées dans le parc scientifique de Louvain-la-Neuve, cogéré par l’UCLouvain et in BW, ainsi que dans le parc d’activités économiques La Sablière actuellement en cours de développement par l'intercommunale inBW. L'excédent résiduel serait injecté sur le réseau.
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(*) L'UCLouvain ne le précise pas dans son communiqué, mais les bois B sont des bois traités, qui nécessitent une filtration particulière lorsqu'ils sont valorisés thermiquement.