Elia utilise l’intelligence artificielle et les drones pour inspecter ses pylônes à haute tension

Un drone peut en effet survoler le pylône et le photographier avec précision. Un logiciel interprète ensuite les photos au moyen de l’intelligence artificielle et fournit à l’ingénieur un «rapport de santé» du pylône, avec un inventaire des éventuels endroits à réparer. Cela permet ainsi à la ligne de rester en service pendant l’inspection.

 

Elia prévoit de survoler 400 pylônes cette année grâce aux drones. Quant à l’intelligence artificielle, elle peut désormais reconnaître la rouille sur le métal, les fissures sur le béton ou d’éventuels problèmes posés par des nids. Le projet vise l’inspection de l’ensemble de la ligne à haute tension.

 

Stéphane Germain, Asset Manager Overhead lines and Underground cables Elia: «Les possibilités des drones ont évolué à une vitesse incroyable ces dernières années. La législation n’est cependant pas encore adaptée. En Belgique, nous ne pouvons donc pas encore utiliser les drones à des fins opérationnelles telles que l’inspection des lignes à distance. Notre filiale allemande, 50Hertz, a déjà reçu une première autorisation. Nous partageons nos connaissances et notre expertise afin d’être prêts en Belgique une fois le dossier approuvé. Les drones longue distance peuvent ainsi aider en cas de pannes pour effectuer un contrôle visuel de la ligne et détecter les causes physiques du défaut. Nous attendons une autorisation prochainement.»

 

Pour les drones et le traitement des données, Elia fait appel à des partenaires externes, notamment de jeunes entreprises belges possédant une expertise en la matière.