Elia présente la première île énergétique artificielle au monde
En présence des ministres fédéraux Tinne Van der Straeten et Vincent Van Quickenborne, respectivement en charge de l’Énergie et de la Mer du Nord, le gestionnaire de réseau Elia a présenté les plans de ce qui sera la première île énergétique artificielle au monde. L’Île Princesse Elisabeth verra le jour à environ 45 km de la côte belge et sera le point de raccordement entre les parcs éoliens offshore de la deuxième zone éolienne offshore (d’une capacité maximale de 3,5 GW) et le réseau à haute tension sur la terre ferme.
Elle sera le premier élément d’un réseau électrique européen en mer qui servira de hub central pour de nouvelles interconnexions avec la Grande-Bretagne et le Danemark.
Le plan d'aménagement des espaces marins (2020-2026) prévoit le développement d’une nouvelle zone de production éolienne en mer du Nord belge, la zone Princesse Elisabeth. Selon la Loi Électricité en Belgique, Elia est responsable de la réalisation des extensions du réseau de transport nécessaires à cet effet sur la base d’un concept qui doit être approuvé par les ministres compétents. Les plans de la première île énergétique sont à présent prêts et la procédure d'adjudication se prépare.
Une première mondiale en mer du Nord belge
L’Île Princesse Elisabeth sera la première île énergétique artificielle au monde. Elle combinera à la fois du courant continu (HVDC) et du courant alternatif (HVAC). L’infrastructure haute tension sur l’île va rassembler les câbles d’exportation des parcs éoliens situés dans la zone Princesse Elisabeth et fera en même temps office de hub pour de futures interconnexions avec la Grande-Bretagne (Nautilus) et/ou le Danemark (TritonLink). Il s'agira d’interconnexions hybrides qui possèderont une double fonction.
Elles permettront non seulement l'échange d'électricité entre les pays mais seront également raccordées à des parcs éoliens offshore en mer du Nord qui fourniront de l’énergie renouvelable à la Belgique.
