Du bon usage d’un chauffage au bois
Alors que les températures baissent, les poêles à bois reprennent du service. En Wallonie, près de 25% des ménages utilisent le bois comme source énergétique dans leur habitation. En 2017, 134.000 tonnes de pellets et 353.700 tonnes de bois bûche ont ainsi été consommées au sud du pays.
Même si ses avantages sont nombreux, utilisé dans de mauvaises conditions, le chauffage individuel au bois est toutefois responsable d'une part importante des émissions de particules fines et autres polluants atmosphériques comme le black carbon, les oxydes d’azote, le monoxyde de carbone, les hydrocarbures aromatiques polycycliques ou les composés organiques volatiles. Afin de réduire les impacts sur la qualité de l’air et la santé, le ministre wallon de l’Environnement, Carlo Di Antonio, attire l’attention sur les mesures de précaution à prendre afin de réduire les émissions de particules fines engendrées par le chauffage au bois.
Quatre recommandations sortent du lot: ne pas brûler un bois qui n’est pas parfaitement sec; ne pas brûler ses déchets pour alimenter le feu; employer du matériel adéquat et performant (un appareil récent peut atteindre des rendements de 85 à 90%, contre 40 à 60% pour des installations anciennes!) et ramoner sa cheminée annuellement. Dans ce dernier cas, une fine couche de suie de 1,5 mm engendre par exemple une surconsommation de 6%.
Le site www.lamaitrisedufeu.be donne aux utilisateurs un ensemble de conseils pratiques pour une utilisation optimale de leur chauffage en maîtrisant leur impact sur l’environnement.