Derbigum révolutionne l’industrie de la toiture avec sa nouvelle technologie sans bitume vierge
On se souvient du Malacusor, ce système inventé par un ingénieur employé de la firme Derbigum afin de valoriser des chutes de production et d'anciens éléments de couverture bitumineuse dans le processus de production. La firme vient de passer à la vitesse supérieure avec le Novitumen, un matériau ne nécessitant pas de bitume vierge dans la préparation du mélange destiné aux membranes de toiture.
Le Ministre-Président du gouvernement wallon Adrien Dolimont aux côtés d'Olaf Van Vonno, managing director de Derbigum.
Pas moins de 5 millions d'euros d'investissements en 2026 et 2027 : c'est ce qui a été programmé par la firme afin d’augmenter les capacités de production, tout en réaffirmant son rôle de premier plan dans l'économie circulaire avec avec l’introduction d’une technologie révolutionnaire permettant de se passer complètement de ressources bitumineuses vierges pour la fabrication de ses produits. Baptisé Novitumen, ce matériau permet de réduire d'au moins 1 kilo par m² de toiture la part de matières premières d’origine fossile. Une évolution dont le Managing Director de Derbigum Olaf van Vonno n'est pas peu fier, et qui se concrétisera sur le site de production de Perwez, en Brabant wallon.
Le procédé de recyclage mis en œuvre permet à Derbigum de fabriquer de nouvelles membranes à partir de vieilles membranes de toiture et de déchets de coupe. Si les membranes vendues jusqu'ici étaient composées à 25-30 % de matériaux recyclés, la logique de production circulaire est poussée au maximum puisque le mélange n'incorpore aucune matière vierge, donc pas de nouveau bitume. En d'autres termes, la firme peut afficher une proportion totale de matériaux recyclés dans ses membranes s’élèvant à 80 %. De cette manière, nos membranes d’étanchéité peuvent – presque littéralement – être recyclées à l’infini pour la production de nouvelles membranes de toiture. Et Derbigum de donner l'exemple d'une réfection d'une toiture comme celle de la salle de concert Forest National qui permettrait d'économiser 5.600 kg de matières premières fossiles.